ACTIVITÉS : L'économie en question #2 - Objectifs et outils de l'économie

L’économie, un cycle de conférences pour apprendre l'économie autrement

Titre 2 : Finalités et modalités de l'action : du politique à l'économique, un aller-retour

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Le lexique du titre :

 

Anticipations :

Il s’agit de manières d’envisager l’avenir et de s’y projeter. Elles conduisent à adopter des comportements présents au regard de la perception de l’avenir. Certains économistes ont montré qu’elles jouent un rôle important en économie.

Modèles économiques :

Un modèle économique est une représentation simplifiée des activités économiques. Son élaboration permet d’étudier, d’analyser et de prévoir les mécanismes économiques et leurs implications dans un champ limité de l’économie (les choix de consommation des ménages, les comportements d’épargne ou encore les comportements des entreprises) : il s’agit alors de modèles microéconomiques. Ils peuvent aussi être plus larges et porter sur l’économie globale. Dans ce cas, on parlera de modèles macroéconomiques.

Modèle de Walras :

Léon Walras (1834-1910), a élaboré une modélisation du comportement du consommateur en se fondant sur l’hypothèse selon laquelle l'acquisition d'une unité supplémentaire donne au consommateur une satisfaction supérieure au désagrément que représente la dépense nécessaire à cette acquisition. Dans cette logique, le consommateur arrête donc sa consommation lorsque l'utilité du dernier bien acquis, qu'il nomme l'utilité marginale, est égale au prix. C’est cette loi fondamentale qui fonde la théorie walrasienne selon laquelle le consommateur égalise l'utilité marginale d'un bien à son prix.

A partir de cela, Walras modélise le fonctionnement général de l'économie en faisant également l'hypothèse de la libre concurrence entre les entreprises. Il débouche sur l’idée qu’il existe un système de prix permettant d’obtenir l'équilibre entre l'offre et la demande : c'est l'équilibre général walrasien. Il utilise la métaphore d'un " commissaire-priseur " pour mettre à jour le « tâtonnement » qui permet aux consommateurs et aux vendeurs de faire des propositions de prix et d'enclencher un processus itératif conduisant au prix d'équilibre.

Modèle Arrow-Debreu : 

Ce modèle analyse les hypothèses permettant l’existence d’un équilibre général walrassien, c’est-à-dire sur tous les marchés, ainsi que les hypothèses permettant que cet équilibre soit stable ou, au contraire, instable. 

 

Le point théorique : 

L’Homo oeconomicus : une modélisation du comportement économique

L’homo oeconomicus désigne une hypothèse qui fonde les modèles des économistes néoclassiques. Cette expression signifie que l’individu participe à la vie économique dans le but de maximiser son bien-être aussi bien au niveau des ressources dont il dispose, qu’il affecte à tel ou tel usage, qu’à celui des échanges. Son seul objectif consiste à maximiser sa satisfaction, son utilité globale. Aux yeux des néoclassiques, cette hypothèse de rationalité permet d’éclairer et de modéliser les choix économiques des agents et d’analyser les problèmes d’équilibre général de l’économie. 

L’adoption de l’hypothèse de l’homo économicus est, par définition, une approche réductrice et simplifiée des agents économiques.

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Les pistes de débats :

Tous les comportements économiques sont-ils modélisables ?

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