Organisation internationale fondée en 1944, avec pour mission, au moment de sa création, de financer la reconstruction et le développement. Regroupant aujourd’hui 189 pays, la Banque mondiale a pour principale mission la lutte contre la pauvreté dans le monde.
Acronyme formé à partir des noms de 5 pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui ont pour point commun d’être des pays de grande taille (notamment d’un point de vue démographique) et d’avoir connu une croissance économique forte dans les années 2000.
Notion théorisée par Amartya Sen pour désigner la possibilité qu’ont les individus de faire des choix et de maîtriser leur destin social. Le manque de capabilités est une caractéristique des pays à faible niveau de développement.
Selon la définition de François Perroux, « combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croître, cumulativement et durablement, son produit réel global », il s’agit d’une amélioration qualitative de la vie des individus dans un pays.
Fait de subir des manques vitaux. L’extrême-pauvreté est mesurée comme le fait d’avoir moins de 1,90 dollars PPA par jour pour vivre et le taux d’extrême-pauvreté est le rapport entre la population en situation d’extrême-pauvreté et la population totale.
Indice de développement genré. Il se mesure à partir de l’écart entre l’IDH de la population masculine et celui de la population féminine (autrefois appelé indicateur sexospécifique du développement humain). Il se calcule en faisant le rapport entre IDH féminin et IDH masculin. Un IDG supérieur à 1 signifie donc que l’IDH des femmes est supérieur à celui des hommes. Au contraire, plus l’IDG est faible et plus la situation des femmes est défavorable par rapport à celle des hommes.
Indice de développement humain. Indicateur multidimensionnel de développement, qui prend en compte les revenus, la santé et l’éducation. Il prend une valeur allant de 0 à 1, plus il est haut et plus le niveau de développement du pays est important. Il sert au PNUD à établir une classification des pays selon leur niveau de développement.
Indice de développement humain ajusté aux inégalités. Il se calcule comme un IDH corrigé par les inégalités dans les différentes dimensions de l’indice de développement humain. Il permet aussi de mesurer la perte de développement due aux inégalités.
Indice d’inégalité de genre. Indicateur prenant en compte les inégalités hommes-femmes dans trois dimensions : la santé, l’éducation et le marché du travail pour rendre compte de l’ampleur de ces inégalités.
Indice synthétique d’inégalités (de revenus, de salaires, de patrimoines…), qui prend une valeur allant de 0 à 1. Il vaut 0 quand la répartition est parfaitement égalitaire et 1 quand elle est totalement inégalitaire.
Indice synthétique d’inégalités qui se calcule comme le rapport entre la part du revenu (ou salaire, ou patrimoine) national perçue ou détenue par les 10 % les plus riches sur une année et celle perçue ou détenue par les 40 % les moins riches sur cette même année.
Pays où le niveau de vie est élevé et où la population parvient à satisfaire, dans sa très grande majorité ses besoins les plus vitaux. On parle parfois de « pays développés à économie de marché » (PDEM), même si cette appellation a perdu de sa significativité depuis la chute du bloc soviétique.
Terme issu du vocabulaire financier, qui désignait, par la notion de « marché émergent », les pays attractifs pour les investisseurs, car connaissant une forte croissance. Les pays émergents sont ceux qui connaissent une forte croissance économique et tendent à s’insérer dans l’économie internationale en accroissant leurs échanges avec le reste du monde.
Notion qui a remplacé celle de pays « sous-développés » ou « en voie de développement », ainsi que le regroupement de pays selon l’appellation « Tiers Monde ». Les pays en développement sont ceux qui n’ont pas atteint le statut de pays « développés ». À l’OMC par exemple, les pays peuvent se déclarer comme étant « en développement », ce qui leur donne un statut spécifique concernant les accords internationaux.
Liste de pays établie par la CNUCED (Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement) regroupant les pays les plus en difficultés sur les plans économiques et sociaux. Cette liste est établie à partir de trois critères : le revenu par habitant, le capital humain (santé et éducation) ainsi que la « vulnérabilité économique et environnementale »
Programme de réformes structurelles imposées par le FMI ou la Banque mondiale en contrepartie d’aides financières ou du rééchelonnement de la dette des pays en difficultés économiques. Dans le cadre du « Consensus de Washington », ces réformes prennent la forme d’une libéralisation de l’économie et de politiques d’austérité.
Programme des Nations Unies pour le Développement. Programme fondé en 1966 dans le cadre de l’ONU dont le rôle est d’aider les pays à se développer, en fournissant des conseils, des statistiques, mais aussi en agissant pour l’octroi de dons à ces pays.
Stratégie de développement et d’insertion dans les échanges internationaux visant à développer les exportations d’un pays par des politiques de subventions et de protection vis-à-vis de l’étranger. Cette stratégie s’accompagne d’une volonté de « remontée de filières ».
Rapport entre le revenu (ou le patrimoine) des 10 % les plus aisés et celui des 10 % les moins aisés. C’est un indicateur d’inégalités.
Le revenu national brut a longtemps été nommé Produit national brut. Il s’agit de l’ensemble des revenus primaires bruts perçus par les résidents d’une économie sur une période donnée. On le calcule à partir du PIB auquel on retire les flux de revenus primaires versés à des résidents étrangers et on ajoute les flux de revenus primaires versés aux résidents provenant de l’étranger. C’est le RNB qui est le plus souvent utilisé pour établir des comparaisons internationales. Le RNB par habitant est le RNB divisé par la population du pays.
Stratégie de développement qui se base sur une politique protectionniste et une politique de soutien à la production nationale. Cette dernière doit parvenir à remplacer les produits jusque-là importés.
Appellation inventée en 1952 par Alfred Sauvy pour désigner les pays les moins riches et ne faisant partie ni du bloc de l’Ouest, ni de celui de l’Est. Cette appellation, fondée par analogie avec celle de « Tiers état » porte la revendication de ces pays à « exister » et « compter » sur la scène internationale.