ACTIVITÉS : L'économie en question #25 : Richesses et inégalités : un capital, des capitaux

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Titre 9 -Richesses et inégalités : un capital, des capitaux 

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Le lexique du chapitre :

 

Capital humain

C’est l’ensemble des capacités productives qu'un individu acquiert par accumulation de connaissances générales ou spécifiques, de savoir-faire, d’expériences, etc.

 

Redistribution

C’est le double mécanisme passant d’abord par des prélèvements sur les revenus dits « primaires » (revenus d'activité et de la propriété), imposés par les pouvoirs publics, pour ensuite financer des prestations sociales ou des services collectifs.

 

L’éclairage :

Coefficient de Gini et courbe de Lorenz

Le coefficient (ou indice) de Gini permet de mesurer le degré d’inégalité d’une distribution pour une population donnée. Sa valeur varie entre 0 et 1. Plus le coefficient se rapproche de 0, plus la répartition étudiée se rapproche d’une égalité parfaite c’est-à-dire une distribution de revenu dans laquelle tous les individus (ou ménages) percevraient exactement le même revenu. Si le coefficient se rapproche de 1, la situation tend vers une inégalité extrême dans laquelle un seul individu (ou ménage) concentrerait à lui seul l’ensemble du revenu global.

La courbe de Lorenz traduit graphiquement le coefficient de Gini. Elle associe à chaque quantile de population la part que représentent ses revenus (ou son patrimoine).

 

Elle rend donc compte de l’ampleur de la concentration d’une distribution (de revenu ou de patrimoine, par exemple) en la comparant à une hypothèse de répartition mathématiquement parfaite c’est-à-dire complètement égale. Dans une répartition égalitaire, un pourcentage donné des individus recevrait un pourcentage égal de la masse totale de la variable (revenu ou patrimoine). La bissectrice représente cette distribution parfaitement égalitaire dans laquelle 20 % des individus perçoivent 20 % de la masse totale du revenu, 50 % en reçoivent 50 %, etc. 

Il s’agit ensuite de comparer la réalité des inégalités de distribution observée à cette diagonale. Plus la courbe est éloignée de la diagonale d’équirépartition, plus la société est inégalitaire du point de vue de la variable observée. La surface A du graphique correspond au calcul du coefficient de Gini.

Les pistes de débats : La concurrence : iLa mondialisation et les inégalités : quelles relations ?

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