Depuis 1995, une « Conférence des parties » (COP) réunit chaque année les pays membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. L’objectif de ces rencontres est de réduire les émissions de GES sans compromettre le développement économique des pays. En 2015, lors de la COP21, 194 pays et l'UE ont approuvé l 'accord de Paris qui prévoit de contenir l’élévation de la température en fixant des objectifs juridiquement non contraignants. En 2017,la Chine représentait 27% des émissions mondiales de CO2, les États-Unis 15 % et l’UE 10 %, selon des données fournies par le consortium scientifique Global Carbon Project. L'air pur, la qualité du climat ou les connaissances scientiques sont des biens publics mondiaux. Un bien public est un bien non rival et qui n’appartient à personne. Les biens publics mondiaux sont donc fournis par une puissance publique ou la nature qui les mettent à la disposition de tout le monde, Quand un bien public est fourni par la nature, il semble gratuit et inépuisable jusqu’au moment où le constat de sa dégradation pose la question de sa préservation. En l’absence d’une institution représentant la communauté internationale et placée au-dessus des États, la seule manière de procéder et de recourir à la négociation entre Etats.
BREF ! Voici de quoi réfléchir avec nos élèves à différents moments du programme : en spécialité de première dans le chapitre « quelles sont les principales défaillances du marché ? » avec notamment une réflexion sur les notions de biens publics/ biens communs ; en spécialité de terminale, on pourra travailler sur le thème : « quelle action publique pour l'environnement ? ».
Cette actualité vous est proposée dans le cadre d'un partenariat avec Brief.éco qui explique et met en perspective l’actualité de la semaine.