Jour 2 : La socialisation

Niveau 1 : Réviser les bases 

Exercice 1 : pour commencer...

Facile

Questions :

Précisez pour chaque image quelle est l’instance de socialisation, s’il s’agit de socialisation primaire ou secondaire, puis un exemple de norme ou de valeur transmise par cette instance de socialisation (en vous inspirant de l’image).

 

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Correction :

- Image a) : l’école / la socialisation primaire / une norme transmise à l’école : le dépassement de soi

- Image b) : les médias / la socialisation primaire et secondaire / une norme transmise par les médias : une manière de s’habiller

- Image c) : le travail / la socialisation secondaire / une valeur transmise par le travail : le courage

- Image d) : la famille  / la socialisation primaire / une norme transmise par la famille : une manière de se coiffer

- Image e) : les pairs / la socialisation primaire et secondaire / une norme transmise par les pairs : une manière de danser

Exercice 2 : es-tu certain de maîtriser ton cours sur le bout des doigts ?

Facile

Questions :

Répondez par vrai ou faux, en donnant une explication lorsque la proposition est fausse.

Niveau 2 : Aller plus loin pour briller en Première

Exercice 1 : les trajectoires individuelles sont parfois improbables

Facile

Question : Comment peut-on qualifier les trajectoires des individus représentés sur ces images ?

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Correction :

Ces trajectoires peuvent être qualifiées d’improbables, car elles désignent des parcours sociaux qui ont une probabilité très faible de se produire.

Exercice 2 : la sociologie de « l’homme pluriel »

Facile

Exercice

Document 26. L'homme pluriel (II). Pluralité des contextes, pluralité des habitudes

Facile

Les moments de la vie où se constituent les différentes habitudes ne sont pas tous équivalents.

On distingue notamment la période de socialisation « primaire » (essentiellement familiale) de toutes celles qui suivent et que l'on nomme « secondaires » (école, groupe de pairs, travail, etc.).

Cette distinction est certes importante : elle rappelle que l'enfant incorpore une série d'expériences sociales dans la plus grande dépendance socio-affective à l'égard des adultes. Elle conduit cependant souvent à se représenter le parcours individuel comme un passage de l'homogène (la famille) à l'hétérogène (l'école, le travail, les réseaux d'amis). Mais différentes observations empiriques viennent contredire ce schéma.

Tout d'abord, l'hétérogénéité est toujours présente au coeur de la configuration familiale, qui n'est jamais une institution totale parfaite. La différence ou la contradiction peut s'établir, selon les cas : entre l'« amusement » et l'« effort scolaire » ; entre une sensibilité très grande pour tout ce qui touche à l'école et une autre qui y est moins attachée ; entre une prédilection pour la lecture et des absences de pratiques et de goûts pour la lecture ; entre le contrôle moral très strict d'une mère et le laisser-faire d'un père qui vient contredire les efforts de la mère; entre des adultes analphabètes et des enfants qui sont en classe de terminale, etc.

Par ailleurs, la « superposition » des institutions primaire et secondaire est fréquemment perturbée par l'action socialisatrice très précoce d'univers sociaux différents : la nourrice (quelques jours ou quelques semaines après la naissance), la crèche (quelques mois seulement après la naissance de l'enfant), ou l'école maternelle (à partir de deux ans). Or, les programmes de socialisation de ces différents univers sociaux ne sont pas forcément harmonieux par rapport à ceux de la famille. Comment ne pas voir que, mis en crèche très tôt, l'enfant apprend que l'on n'attend pas la même chose de lui et que l'on ne le traite pas identiquement « ici et là » ? L'expérience de la pluralité des mondes a donc toutes les chances, dans nos sociétés ultra-différenciées, d'être précoce.

Enfin, les socialisations secondaires, même réalisées dans des conditions socio-affectives différentes, peuvent concurrencer le monopole familial. Les cas de « déclassés par le haut », de ceux que l'on appelle parfois les « transfuges de classes » (les enfants de classes défavorisées qui « s'en sortent » par les études), en sont un exemple des plus flagrants. Ces « miraculés » ont réussi à sortir de leur condition sociale d'origine par la voie scolaire, c'est-à-dire une matrice de socialisation radicalement contradictoire avec celle de leur famille.

Bernard Lahire (1998) L'Homme pluriel. Les ressorts de l'action, Nathan, « Essais et Recherches » Bernard Lahire est professeur de sociologie à l'université Louis-Lumière Lyon-II,

Question 1 : Rappelez la définition de la socialisation primaire

Question 2 : Le sociologue Bernard Lahire considère-t-il la famille comme une instance de socialisation qui inculque des normes et des valeurs homogènes. Donnez un exemple de comportement prévisible ?

Question 3 : Faites le lien entre le titre de l’ouvrage « Homme pluriel » et le constat d’une société différenciée

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