En 2018, la pollution de l’air a coûté plus de 166 milliards d’euros dans les 432 principales villes d’Europe, soit en moyenne 1 250 euros par habitant, selon une récente étude réalisée par un cabinet néerlandais, CE Delft, pour l’Alliance européenne pour la santé publique, une ONG bruxelloise. Les 432 villes étudiées sont situées dans les 27 pays de l’UE, au Royaume-Uni, en Norvège et en Suisse. Elles rassemblent plus de 130 millions d’habitants, soit un quart de la population des pays concernés.
Pour parvenir à ce coût, CE Delft a répertorié les effets prouvés sur la santé de trois des principaux polluants atmosphériques : les particules fines, l’ozone et le dioxyde d’azote. Le cabinet a ensuite calculé la valeur monétaire de ces effets, c’est-à-dire des décès prématurés, des traitements médicaux, des admissions à l’hôpital et des jours de travail perdus.
Le coût de la pollution de l’air atteint ainsi plus de 3,5 milliards d’euros pour Paris et près de 11,4 milliards d’euros pour Londres.« La plupart des personnes ont immédiatement une idée de la gravité de l’impact si les effets de la pollution atmosphérique sont monétisés », estime CE Delft. La pollution de l’air dans les villes est causée principalement par les activités de transport, le chauffage domestique, l’agriculture des zones périurbaines et l’industrie. Elle est à l’origine de plus de 550 000 décès prématurés en Europe selon l’Organisation mondiale de la santé, une agence de l’ONU.
Bref ! Des chiffres intéressants à commenter dans le cadre de nos programmes :
En seconde tronc commun , ils peuvent être évoqués lors du chapitre
- Comment crée -t-on des richesses et comment les mesure t-on ? en illustrant certaines limites du PIB en tant qu’indicateur.
En spécialité de première on pourra les intégrer au chapitre
- Quelles sont les principales défaillances du marché ? en considérant plus spécifiquement les effets et la mesure de la pollution.
En spécialité de terminale on peut les utiliser dans le chapitre
- Quels sont les sources et défis de la croissance ? sous l‘angle de la croissance soutenable et également à l‘occasion du chapitre
- Quelle action publique publique pour l ‘environnement ? où l’on pourra réfléchir au principe d’internalisation des externalités négatives.
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