ACTIVITÉS : L'économie en question #26 : Richesses et inégalités : un capital, des capitaux

L’économie en questions, un cycle de conférences pour apprendre l'économie autrement

Titre 9 -Richesses et inégalités : un capital, des capitaux 

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Le lexique du chapitre :

 

Balance courante

La balance courante est une des composantes de la balance des paiements d’un pays. Elle inclut la balance commerciale, c'est-à-dire des flux monétaires résultant des échanges de biens et services avec l'étranger, mais aussi la balance des revenus et la balance des transferts courants. 

 

Balance des paiements

La balance des paiements retrace l’ensemble des flux économiques (biens, services, capitaux…) entre un pays et le reste du monde au cours d’une année

 

Dépenses publiques

Les dépenses publiques correspondent à l’ensemble des sommes dépensées par les administrations publique (administrations centrales, collectivités territoriales et Sécurité sociale). 

 

Déficit public

Le déficit public correspond à un solde négatif du budget des administrations publiques : les dépenses publiques sont supérieures aux recettes.

 

Dette publique

La dette publique correspond à l'ensemble des engagements financiers pris sous forme d'emprunts par les différentes administrations publiques. 

 

IDE

Par convention, l’Insee considère comme un IDE (investissement direct à l’étranger) toute acquisition de capital d’où moins 10 % du capital social d’une entreprise résidant à l’étranger.

 

L’éclairage : Les composantes de la compétitivité d’un pays

La notion de compétitivité décrit la capacité d’un pays (ou d’une entreprise) à faire face à la concurrence. Ce terme global renvoie à différentes problématiques. 

D’abord, la compétitivité est reliée aux prix des produits. Pour un même produit, le pays le plus compétitif est celui qui le vend le moins cher

La compétitivité-prix dépend donc logiquement des coûts de production. L’INSEE utilise l’expression de compétitivité-coût, mesurée par les coûts salariaux unitaires, pour isoler cette partie de la compétitivité qui dépend directement du rapport entre les coûts du travail et la productivité.  Dans une perspective plus large, la compétitivité-coût intègre également le coût du capital. 

Mais la compétitivité-prix est également déterminée par le taux de change de la devise nationale. Une dépréciation de la monnaie conduit, toutes choses égales par ailleurs, à une amélioration de la compétitivité-prix alors, qu’à l’inverse, une appréciation de la monnaie réduit mécaniquement la compétitivité-prix. 

Par ailleurs, la compétitivité hors-prix, appelée aussi compétitivité structurelle, est également déterminante. Elle repose sur la capacité des entreprises d’un pays à proposer des produits non substituables, innovants, de qualité. En ce sens, l’innovation joue donc un rôle important dans la balance commerciale d’un pays.

Les pistes de débats : La dépense publique, moteur ou barrière à la croissance ?

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Note de lecture
Le 02/09/2011
Philippe Aghion, Alexandra Roulet

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