L’économie, un cycle de conférences pour apprendre l'économie autrement
Titre 3 : Quantités et prix des biens et services : du bon usage des ressources rares, travail et capital
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Le lexique du chapitre :
Innovation :
Ce terme est un concept économique, et non scientifique, qui désigne l’introduction d'un produit ou d'un procédé nouveau ou d’une amélioration significative de produits ou de procédés utilisés auparavant. Selon l’économiste autrichien Joseph Schumpeter, l’innovation peut prendre cinq formes : nouveaux produits, nouvelles méthodes de production et de transport, nouveaux marchés, nouvelles méthodes d’organisation productives ou nouvelles sources d’énergie. Globalement, il faut donc distinguer, les innovations de produits et les innovations de procédés.
Pyramide de Maslow :
La pyramide de Maslow, formulé dans les années 1940, est une pyramide des besoins. Elle représente la hiérarchie des besoins autours de cinq groupes de besoins fondamentaux : les besoins physiologiques, les besoins de sécurité, les besoins d'appartenance et d'amour, les besoins d'estime et le besoin d'accomplissement de soi.
L’éclairage théorique : La destruction créatrice
C’est l’économiste autrichien Joseph Schumpeter qui, dans Capitalisme, socialisme et démocratie (1942), formule cette expression qui décrit le processus économique découlant des innovations, celles-ci contribuant à la fois à détruire des secteurs d'activité économique anciens et à créer des activités nouvelles. La « destruction créatrice » désigne, selon Schumpeter, le processus moteur de l’évolution du capitalisme. En effet, la dynamique économique repose largement sur l’entrepreneur innovateur. En innovant, celui-ci génère des effets quantitatifs avec une augmentation du niveau de production mais aussi des effets qualitatifs, tels que des transformations des techniques de production et des nouveaux biens de consommation. L’impact de ce processus est d’autant plus important que l’innovation est radicale et qu’elle entraîne d’autres innovations (grappes d’innovations).
Le processus de « destruction créatrice » rend donc compte du fait que la croissance est un processus permanent de création, de destruction et de transformation des activités économiques. Des biens utilisés auparavant deviennent obsolètes, des méthodes dépassées et cela conduit à la disparition de savoir-faire inutiles et de certains emplois. De la même façon, les révolutions technologiques conduisent à l'élimination d’entreprises inaptes à la concurrence avec les entreprises innovatrices. Le progrès technique a donc un aspect « destructeur ».
Lien Melchior :
Les pistes de débats :
Dans quelle mesure l’innovation fait-elle des gagnants et des perdants ?