Première : cours et corrigés
Synthèse
Déroulé du chapitre :
Question 1. La présence d'externalité
Question 2. La production de biens collectifs et la gestion des biens communs
Questions 3. L'existence d'asymétries d'information
Conforme au programme officiel (BO)
Le marché est également défaillant en présence de biens collectifs et de biens communs.
Un bien commun et un bien collectif partagent tous deux la caractéristique d'être non excluables (on ne peut empêcher personne de les utiliser, notamment sans payer). En revanche, un bien commun (contrairement au bien collectif) est rival, c'est à dire que les quantités consommées par un agent ne sont plus disponibles pour les autres.
Comme il est difficile de réaliser un profit alors que les consommateurs peuvent bénéficier d'un bien ou d'un service sans payer, les biens collectifs ne vont pas pouvoir faire l'objet d'une production marchande. Ce sont alors les pouvoirs publics qui vont financer la production des ces biens grâce aux recettes des prélèvements obligatoires, voire même parfois les produire directement (éclairage public, défense nationale, routes nationales...).
Les biens communs, comme beaucoup de ressources naturelles (forêts, poissons...), sont eux concernés par un risque de surexploitation par leurs utilisateurs, amenant alors des dégradations voire la possibilité d'une disparition de la ressource. C'est la « tragédie des biens communs ». Pour protéger les biens communs de cette « tragédie », les pouvoirs publics peuvent encadrer par exemple leur utilisation par la réglementation (quotas, interdictions...).
Synthèse
Déroulé du chapitre :
Question 1. Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ?
Question 2. Le fonctionnement d’un marché concurrentiel
Question 3. La dynamique de l'équilibre concurrentiel
Question 4. Coordination par le marché et gains à l’échange
Conforme au programme officiel (BO)
Le marché désigne un lieu réel ou fictif où s’échangent des biens ou des services, proposés par des offreurs qui cherchent à maximiser leur profit et des demandeurs qui souhaitent maximiser leur satisfaction.
Cette définition, apparemment simple, renvoie à une très grande diversité de situations concrètes. L’échange sur le marché est encadré par des règles, des normes, des conventions. En ce sens, le marché est une institution.
1 - Le Marché : une institution
Pour que des échanges puissent se réaliser entre agents économiques, des « règles du jeu » et un cadre juridique qui sécurisent l’échange sont indispensables. Ces éléments qui encadrent l’échange sont de différentes natures : certains sont formels (les droits de propriété ou les textes de loi, banques, monnaie), d’autres sont informels (usages, climat de confiance, etc.).
L’économiste Douglass North a qualifié d’institutions ces éléments d’encadrement de l’échange marchand qui ont pour objectif de réduire l’incertitude entre les participants à l’échange.
Cette approche institutionnaliste montre que le marché n’est pas une donnée naturelle, mais bien le résultat d’une construction sociale.
2 - La diversité des types de marché
Il existe de nombreux critères permettant de repérer les différentes catégories de marché.
On peut d’abord s’arrêter au type de bien ou du service échangé. Ainsi, on distinguera des marchés de biens matériels (produits agricoles et agroalimentaires, biens industriels, matières premières, biens immobiliers, …), des marchés de services (loisirs, voyages, assurances, …) mais aussi les marchés financiers, le marché du travail, le marché des changes (échanges de devises) ou encore le marché monétaire.
On peut également identifier la diversité des marchés consiste en s’intéressant à la configuration du marché. Certains marchés sont concurrentiels, d’autres sont des oligopoles voire des monopoles. Dans ces différents cas, c’est le nombre d’offreurs et de demandeurs qui créent la différence des situations en matière de pouvoir des acteurs sur le fonctionnement global du marché.