SEANCE 5 : Sommes nous tous égaux dans l’accès aux formations diplômantes ?

1) Qu’est-ce qui distingue un cadre, une profession intermédiaire et un ouvrier ou un employé ?

Le niveau de qualification élevé ou moyen / faible.

2) A l’aide de données du document correctement introduites, illustrez les affirmations suivantes:

a) En 2020, en France, selon l’INSEE, sur 100 enfants de cadres ou PI âgés de 20 à 24 ans 88 avaient le baccalauréat tandis que sur 100 enfants de cadres ou PI ayant entre 45 et 49 ans, 70 ont le baccalauréat, soit 18 points de % d’écart.

b) En 2020, en France, selon l’INSEE, sur 100 enfants de cadres et PI âgés de 20 à 24 ans, 88 ont le baccalauréat alors que sur 100 enfants d’ouvriers ou d’employés âgés de 20 à 24 ans, 68 ont le baccalauréat, soit 20 points de % d’écart.

1) Trouvez l’affirmation qui peut être illustrée par les données suivantes : En 2020, en France, selon l’INSEE, sur 100 jeunes âgés de 20 à 24 ans, dont le père est cadre ou de profession intermédiaire, 77.4 étudient dans le supérieur, tandis que sur 100 jeunes de 20 à 24 ans dont le père est employé ou ouvrier, 52 étudient dans l’enseignement supérieur.

L’accès à l’enseignement supérieur est influencé par l’origine sociale : les enfants de milieu populaire ont moins de chance d’accès aux études supérieures que les enfants de classe supérieure.

2) Peut-on dire, à partir de ce document que l’égalité des chances d’accéder à l’enseignement supérieur a progressé au fil des générations ?

L’égalité des chances représente une égalité des chances d’atteindre une position sociale donnée, quelle que soit le milieu social d’origine. Comme l’écart entre l’accès à l’enseignement supérieur des enfants de cadres ou PI et des enfants d’employés ou ouvriers s’est réduit au fil des génération, on peut dire que l’égalité des chances a progressé. Toutefois, elle est encore loin d’être atteinte.

Les statistiques montrent que l’accès aux formations diplômantes est socialement différencié, c’est-à-dire que la scolarité des enfants est influencée par le milieu social de leurs parents (appelé aussi milieu social d’origine). Le milieu social peut être assimilé au groupe socioprofessionnel des parents. On distingue six groupes d’actifs : les agriculteurs exploitants, les artisans, commerçants et chefs d’entreprises, les cadres et professions intellectuelles supérieures, les professions intermédiaires, les employés et les ouvriers.

On constate que les chances d’accéder au baccalauréat et de faire études supérieures ne sont pas les même selon le milieu social d’origine : les enfants de cadres ou de professions intermédiaires ont plus de chances d’être bacheliers puis diplômés du supérieur que les enfants d’employés ou d’ouvriers.

1) Quelles sont les différences entre une CPGE (Classe préparatoire aux grandes écoles) et une STS (Section de technicien supérieur) ?

Les CPGE recrutent les meilleures élèves de filières le plus souvent générales. Ce sont des études généralistes qui préparent à des concours d’entrée dans les grandes écoles et donc à des études longues : écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, IEP… Les étudiants qui sortent de ces formations postulent à des postes de cadres supérieurs.

Les STS recrutent des élèves issus de bacs professionnels et technologiques en priorité. Ce sont des études de deux ans, professionnalisantes, qui s’accompagnent de stages et peuvent se faire en alternance. Elles débouchent en général sur des emplois de professions intermédiaires.

2) A l’aide de données, illustrez chacune des affirmations suivantes :

a- En 2018, en France, selon les MEN, sur 100 nouveaux bacheliers, quelle que soit leur origine sociale, 7.9 ont intégré une CPGE tandis que sur 100 nouveaux bacheliers enfants de CPIS, 14.5 ont intégrés une CPEG, soit 6.6 points de % de plus que la moyenne.

b- Le % de nouveaux bacheliers enfants d’ouvriers en STS est 18.9 points de % plus élevé que la moyenne tandis que le % de nouveaux bacheliers enfants d’ouvriers en CPGE est 4 point inférieur à la moyenne.