Niveau 1 : Réviser les bases
Exercice 1 : Rappel sur les défaillances de marché
1. Pour commencer et se remettre en jambe, un quizz :
2. Associez chaque terme à sa définition :
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Corrigé :
Externalités : conséquences de l'action d'un agent économique sur un autre, sans compensation financière, c'est à dire sans être prises en compte par le marché.
Biens privés : biens rivaux et exclusifs, que le marché peut théoriquement allouer de manière optimale.
Biens collectifs purs : biens non rivaux et non exclusifs, ne pouvant faire l’objet d’une production marchande.
Biens communs : biens rivaux et non exclusifs, menacés de surexploitation et de disparition.
Biens de club : biens non rivaux mais avec exclusion possible.
Sélection adverse : situation dans laquelle l'agent, victime d'un manque d'information, n'est pas en mesure de contrôler l'action de son partenaire, qui peut de ce fait en profiter pour adopter un comportement opportuniste.
Aléa moral : situation dans laquelle un des deux agents n'est pas en mesure de contrôler l'action de son partenaire, qui peut donc en profiter pour adopter un comportement opportuniste.
Exercice 2 : quelques applications
1. Associez chaque exemple à un type d’externalité :
2) Placez chaque exemple dans le tableau et déduisez-en le type de bien dont il s’agit : une tablette de chocolat ; un banc de poissons ; la télévision cryptée ; la police ; un téléphone portable ; un ebook disponible sur un site commerçant ; une forêt ; l’éclairage d’un phare ; une moto ; un site de streaming avec abonnement
3. Associez chaque exemple à un type d’asymétrie d’information :
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Corrigé :
1)
2)
3)
Niveau 2 : Aller plus loin pour briller en Terminale
L’année prochaine, tu aborderas l’asymétrie d’information dans le cadre de l’analyse des causes du chômage. En effet l’asymétrie d’information peut causer un chômage frictionnel...
Document 9 : Asymétrie d’information, salaire d’efficience et chômage
Questions :
1. Pourquoi les entreprises proposent-elles parfois un salaire supérieur à la productivité des travailleurs ?
2. Montrer que ce salaire d’efficience a des effets ambivalents sur le niveau du chômage.
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Questions :
1. Pourquoi les entreprises proposent-elles parfois un salaire supérieur à la productivité des travailleurs ?
Réponse : Les problèmes d’asymétrie d’information entre employeur et travailleur peuvent inciter les entreprises à proposer un salaire d’efficience supérieur au salaire d’équilibre sur le marché du travail. En effet, cela permet d’une part d’éviter les problèmes d’antisélection, c’est-à-dire les mauvais recrutements en attirant les meilleurs candidats, et d’autre part d’éviter les problèmes d’aléa moral, c’est-à-dire les démissions et les salariés tire-au-flanc qui flânent dans l’entreprise.
2. Montrer que ce salaire d’efficience a des effets ambivalents sur le niveau du chômage.
Réponse : Le salaire d’efficience favorise de meilleurs appariements entre l’offre et la demande, les ruptures de contrats pour mauvais appariements sont donc moins fréquentes. Cependant, en fixant les salaires au-dessus du salaire d’équilibre, les employeurs génèrent un déséquilibre entre l’offre et la demande. En effet, des salaires attractifs augmentent l’offre de travail relativement à la demande, ce qui crée du chômage.
Exercice 1 : asymétrie d’information et chômage frictionnel
Questions :
1. Combien y-a-t-il d’emplois non-pourvus chaque année en France ?
2. En quoi l’amélioration de l’appariement sur le marché du travail pourrait-elle contribuer à la réduction du chômage ?
3. En quoi un mauvais appariement peut-il être provoqué par une asymétrie d’information sur le marché du travail ?
4. Quelle solution est-elle proposée par Alexandra Roulet ?
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Corrigé :
1. Il y a à peu près 300.000 emplois non-pourvus chaque année en France.
2. Un meilleur ajustement de l’offre et de la demande de travail (un meilleur appariement) pourrait contribuer à limiter le nombre d’emplois non-pourvus et donc le nombre de chômeurs.
3. Les défauts d’appariement sur le marché du travail sont liés, entre autres, à des asymétries d’information. Alexandra Roulet insiste en particulier sur le fait que les demandeurs d’emplois ne connaissent pas toujours les qualifications demandées par les employeurs potentiels. Cela nuit à l’ajustement entre la demande et l’offre de travail car certains travailleurs possèdent des compétences non recherchées, tandis que certaines entreprises ne parviennent pas à embaucher des travailleurs possédant les compétences qu’elles recherchent.
4. Alexandra Roulet explique que la meilleure solution consiste dans les politiques de formation, qui peuvent contribuer à ajuster les qualifications offertes par les demandeurs d’emplois aux qualifications demandées par les entreprises.
L’asymétrie d’information peut aussi conduire à la mise en place de salaires d’efficience, source de chômage...
Exercice 2 : asymétrie d’information et salaire d’efficience
Questions :
1. Retrouvez dans le texte des exemples d’aléas moraux.
2. Qu’est-ce qu’un salaire d’efficience ?
3. Pourquoi la mise en place de salaires d’efficience s’est-elle révélée particulièrement efficace dans les usines de Ford ?
4. En quoi la mise en place d’un salaire d’efficience risque-t-elle de produire du chômage ?
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Corrigé :
1. Exemples d’aléas moraux : l’absentéisme, le manque de loyauté envers l’entreprise et le manque de discipline suite à la signature d’un contrat de travail.
2. Le salaire d'efficience renvoie à une théorie selon laquelle il est plus intéressant pour l'entreprise de fixer un salaire plus élevé que le salaire d'équilibre parce qu'il favorise l'augmentation de la productivité du travail.
3. La production dans les usines de Ford s’appuyait sur des chaînes d’assemblage, rendant les travailleurs interdépendants. Dans ce cadre, l’inefficacité de certains travailleurs rend les autres moins aptes à accomplir leur propres tâches. La mise en place d’un salaire d’efficience, motivant les travailleurs à être plus efficaces, devient donc particulièrement intéressante.
4. La mise en place des salaires d’efficience conduit à augmenter le niveau des salaires au delà de leur niveau d’équilibre issu de la confrontation de l’offre et de la demande de travail, provoquant du chômage.