délocalisée - sécurité des approvisionnements - actionnaires - oligopoles mondiaux – automatisable - souveraineté - par l’innovation - la chaîne de valeur - coûts de pollution - relocalisation
La crise a aussi révélé la mondialisation des firmes pharmaceutiques. Pourquoi y recourent-elles ?
C’est une industrie ……………….………., mais très spécifique. Le secteur est réglementé en aval, avec des prix plus ou moins administrés.
En amont, la R&D pour mettre au point un principe actif exige des sommes considérables. La production et l’assemblage des principes actifs demandent des personnels très qualifiés, notamment des ingénieurs, comme on en trouve en Inde et en Chine.
Les groupes pharmaceutiques qui sont des ……………….……….se livrent une concurrence par la mise sur le marché de nouveaux produits, ……………….……….Elles ont donc misé sur deux blocs de compétences : la R & D et le marketing. La production, qui se trouve au milieu de ……………….………., a été ……………….………. dans des pays moins chers.
Les dirigeants ont mesuré le risque en matière de ……………….……….. Ils savaient ce qu’ils faisaient, mais pour réduire les coûts de production, augmenter les marges et éliminer les ……………….………. de la chimie des pays à réglementations environnementales, l’approvisionnement en Inde et en Chine valait le coup, en dépit des risques que cela faisait prendre à la collectivité. Il faut ajouter les pressions des ……………….………. voulant être rémunérés correctement vu le temps nécessaire à la mise au point des molécules innovantes.
La ……………….………. de la production pour des considérations de ……………….………. obligerait à accepter une hausse des prix, donc des dépenses de l’assurance-maladie...
Si on décide de relocaliser, il faudra dire clairement à qui on va faire payer la différence. Il y aura un surcoût de production, donc un surprix.
La mondialisation se redessine de manière complexe. Entretien avec El Mouhoub Mouhoud, L'Usine Nouvelle, le 23/08/2020
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Corrigé :
La crise a aussi révélé la mondialisation des firmes pharmaceutiques. Pourquoi y recourent-elles ?
C’est une industrie automatisable, mais très spécifique. Le secteur est réglementé en aval, avec des prix plus ou moins administrés.
En amont, la R&D pour mettre au point un principe actif exige des sommes considérables. La production et l’assemblage des principes actifs demandent des personnels très qualifiés, notamment des ingénieurs, comme on en trouve en Inde et en Chine.
Les groupes pharmaceutiques qui sont des oligopoles mondiaux se livrent une concurrence par la mise sur le marché de nouveaux produits, par l’innovation. Elles ont donc misé sur deux blocs de compétences : la R & D et le marketing. La production, qui se trouve au milieu de la chaîne de valeur, a été délocalisée dans des pays moins chers.
Les dirigeants ont mesuré le risque en matière de sécurité des approvisionnements. Ils savaient ce qu’ils faisaient, mais pour réduire les coûts de production, augmenter les marges et éliminer les coûts de pollution de la chimie des pays à réglementations environnementales, l’approvisionnement en Inde et en Chine valait le coup, en dépit des risques que cela faisait prendre à la collectivité. Il faut ajouter les pressions des actionnaires voulant être rémunérés correctement vu le temps nécessaire à la mise au point des molécules innovantes.
La relocalisation de la production pour des considérations de souveraineté obligerait à accepter une hausse des prix, donc des dépenses de l’assurance-maladie...
Si on décide de relocaliser, il faudra dire clairement à qui on va faire payer la différence. Il y aura un surcoût de production, donc un surprix.
La mondialisation se redessine de manière complexe. Entretien avec El Mouhoub Mouhoud, L'Usine Nouvelle, le 23/08/2020