Questions :
1/ Les tables de mobilité permettent de mesurer à la fois la mobilité professionnelle et la mobilité intergénérationnelle.
2/ Les tables de mobilité sont construites à partir des PCS.
3/ Les tables de mobilité renseignent sur l’immobilité sociale.
4/ Les tables de mobilité renseignent sur la structure sociale.
5/ Les tables de mobilité permettent de comparer la position sociale des individus à celle de l’un de leur parent.
6/ Plus les individus dans les tables de mobilité sont jeunes et mieux elles rendent compte de la mobilité sociale.
7/ Une personne qui a un CDI peut être considéré comme mobile socialement par rapport à son père si son dernier n’a occupé que des emplois précaires.
8/ Les tables de mobilité renseignent sur l’accumulation du patrimoine par les ménages.
9/ Un changement de position sociale entre deux professions indépendantes se voit dans une table de mobilité construite avec les PCS.
10/ À cause de leurs limites, les tables de mobilité ne servent à rien.
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Réponses :
1/ FAUX : elles ne donnent des indications que sur la mobilité intergénérationnelle.
2/ VRAI : en général, on retient les 6 PCS d’actifs.
3/ VRAI : cette immobilité se lit sur la diagonale de la table étudiée.
4/ VRAI : cette structure se lit sur la marge de la table.
5/ VRAI : c’est le principe de construction de ces tables.
6/ FAUX : en prenant des individus « trop jeunes », le risque est de négliger la mobilité professionnelle qui peut se produire fréquemment aux plus jeunes âges sur le marché du travail.
7/ VRAI : il s’agit d’un changement de position sociale. Ce changement ne sera pas vu dans les tables de mobilité.
8/ FAUX : les données utilisées, en général, ne concernent pas directement le patrimoine.
9/ FAUX : en retenant les PCS au niveau le plus agrégé, les tables de mobilité ne renseignent pas sur ce type de mobilité.
10/ FAUX : leurs limites font qu’elles gagnent à être complétées par d’autres analyses, mais on ne peut bien-sûr pas dire que les tables de mobilité ne servent à rien !