Document 6 : Evolution du classement selon l'indice de développement humain

Facile

Questions  (documents 5 et 6)

11)  Comment a évolué l’IDH au niveau mondial entre 1990 et 2017, de façon globale ?

12)  Commentez l’évolution de l’IDH pour l’Afrique subsaharienne

13)  Comment les guerres peuvent-elles affecter les trois dimensions de l’IDH ?

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11)  Comment a évolué l’IDH au niveau mondial entre 1990 et 2017, de façon globale ?

On peut constater une hausse globale de l’IDH entre 1990 et 2017. L’IDH moyen du monde augmente d’ailleurs de façon régulière sur la période considérée et passe d’environ 0,6 à plus de 0,7. Selon la classification faite par le Pnud, cela signifie le passage d’un développement moyen à un développement élevé. Toutes les régions du monde sont concernées par cette hausse de l’IDH, qui est la plus forte pour l’Asie du Sud, et la moins élevée pour les pays de l’Ocde (qui démarraient avec un IDH déjà très élevé). Ces données laissent donc apparaître une certaine forme de convergence.

12)  Commentez l’évolution de l’IDH pour l’Afrique subsaharienne

L’Afrique subsaharienne est la région où l’IDH est le plus faible sur l’ensemble de la période, elle est aussi la seule à toujours rester sous la barre des 0,55, seuil du développement « moyen ». La décennie allant de 1990 à 2000 est marquée par une stagnation de l’IDH en Afrique subsaharienne. Cet IDH augmente ensuite très rapidement jusqu’à 2008. Il continue ensuite à augmenter, mais à un rythme moins soutenu.

13)  Comment les guerres peuvent-elles affecter les trois dimensions de l’IDH ?

Les guerres affectent négativement le développement des pays, ce qui peut se retrouver dans les trois dimensions de l’IDH.

Du point de vue du revenu, une guerre signifie un ralentissement de l’activité économique et une moindre mobilisation de la main-d'oeuvre (soit engagée dans les combats, soit contrainte à l’exil). Une guerre entraîne aussi une destruction de capital et nuit à la croissance économique sur le long terme.

Elles réduisent aussi l’espérance de vie, que ce soit par les décès causés directement par les conflits, ou par la destruction des infrastructures de santé, voire par l’exil du personnel médical qualifié.

De la même manière, elles réduisent le niveau d’éducation : les écoles ferment et laissent de côté une partie de la jeunesse, qui n’accroît pas son capital humain, elles sont parfois détruites et le personnel enseignant, lui aussi, est parfois contraint à l’exil.

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