Questions :
1/ Que représentent les données surlignées en bleu ?
2/ La reproduction sociale est-elle plus forte pour les cadres et professions intellectuelles supérieures en 1985 ou en 2015 ?
3/ Quelle évolution de la mobilité sociale peut-on constater pour les professions intermédiaires entre 2003 et 2015 ?
4/ Peut-on constater une évolution similaire pour les employés et ouvriers qualifiés ?
5/ Comment évolue l’ascension sociale pour les employés et ouvriers non qualifiés sur la période donnée ?
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Réponses :
1/ Les données surlignées présentent le pourcentage des individus dans la même PCS que leur père, c’est une mesure de l’immobilité sociale pour chacune des catégories.
2/ En 1985, pour 91 % des fils de cadres devenus salariés, 57 % sont devenus cadres. En 2015, pour 92 % de fils de cadres devenus salariés, seulement 49 % sont devenus cadres : l’immobilité sociale est donc en baisse pour les fils de cadres. Cette baisse est particulièrement marquée entre 1985 et 1993.
3/ Entre 2003 et 2015, il y a, proportionnellement, moins de fils de professions intermédiaires qui deviennent à leur tour professions intermédiaires. Dans le même temps, le « destin » de cadres est également plus rare : il y a une montée de la probabilité de déclassement pour les fils de professions intermédiaires. En 2003, 28 % des fils de professions intermédiaires sont dans une profession salariée moins qualifiée. Ce pourcentage est de 34 % en 2015.
4/ Entre 2003 et 2015, le pourcentage de fils d’employés et ouvriers qualifiés qui restent dans la même PCS tout comme celui des fils d’employés et ouvriers qualifiés qui rejoint une position moins qualifiée sont stables. Il n’y a donc pas une plus forte probabilité de déclassement pour eux.
5/ Entre 2003 et 2015, le pourcentage de fils d’employés et ouvriers non qualifiés qui deviennent à leur tour employés ou ouvriers non qualifiés augmente de 5 points de pourcentage. L’immobilité est donc plus forte pour eux, ce qui signifie que leurs chances d’ascension sociale diminuent.