Questions
1.Quelles sont les différences entre le vote blanc et le vote nul ?
2.Quelles raisons peuvent pousser des électeurs à voter respectivement blanc ou nul ?
3.Comment la loi électorale française prend-t-elle en compte ces deux pratiques ? Le point de vue des électeurs concernés est-il comptabilisé ?
4. Que changerait la reconnaissance du vote blanc ?
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1. Quelles sont les différences entre le vote blanc et le vote nul ?
Le vote blanc consiste à déposer dans l’urne une enveloppe vide ou bien contenant un bulletin sans aucun nom de candidat. Il indique une volonté de se démarquer de l’offre politique proposée par l’élection. Le vote nul correspond à des bulletins sans enveloppe, non règlementaires, annotés ou déchirés.
2. Quelles raisons peuvent pousser des électeurs à voter respectivement blanc ou nul ?
Le vote blanc exprime assez clairement l’idée que l’offre électorale ne convient pas à l’électeur. Le vote nul est plus complexe. Soit celui-ci pensait de bonne foi qu’une annotation n’aurait pas d’incidence sur le vote, soit il entend assumer et afficher sa ferme opposition aux candidats et aux programmes en lice.
3. Comment la loi électorale française prend-t-elle en compte ces deux pratiques ? Le point de vue des électeurs concernés est-il comptabilisé ?
Les votes blancs et nuls ne sont pas pris en compte dans le décompte des suffrages exprimés ; cependant, depuis une loi du 21 février 2014, les bulletins blancs sont décomptés séparément des bulletins nuls, et annexés au procès-verbal du bureau de vote.
4. Que changerait la reconnaissance du vote blanc ?
Le vote blanc peut être considéré comme un acte citoyen qui se distingue de l’abstention et qui exprime une volonté politique de participer au scrutin pour exprimer un refus de choisir entre les candidats sans pour autant refuser l’ensemble du système politique. La prise en compte du vote blanc, c’est-à-dire son incorporation dans la catégorie des votants, pourrait ainsi permettre de faire reculer le taux d’abstention.