Document 2. Destinées sociales des femmes de 35 à 59 ans en fonction de la PCS de leur père (en%)

Facile

Questions :

1/ Les filles de cadres et professions intellectuelles supérieures connaissent-elles plus souvent une mobilité descendante ou une immobilité sociale ?

2/ Les filles d’employés et ouvriers qualifiés connaissent-elles plus souvent une mobilité sociale ascendante ou descendante ? Quelle est la catégorie sociale qu’ils rejoignent le plus souvent ?

3/ La reproduction sociale est-elle plus fréquente pour les cadres et professions intellectuelles supérieures ou pour les employées et ouvrières non qualifiées ? Pour quelle catégorie sociale est-elle la plus élevée ?

4/ Quelle est la catégorie sociale que rejoignent le plus souvent les filles d’employés et ouvriers non qualifiés qui sont mobiles ? Même question pour les filles de cadres.

 

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Réponses :

1/ Sur 100 filles de cadres, 35 en moyenne connaissent une immobilité sociale (en devenant cadres à leur tour) et 61 connaissent une mobilité descendante (en devenant profession intermédiaire ou bien employée ou ouvrière) : la mobilité descendante est donc plus fréquente pour elles que l’immobilité sociale (ce qu’on peut comparer au résultat de la question 4 du document 1)

2/ Sur 100 filles d’employés et ouvriers qualifiés, 28,7 connaissent une mobilité descendante (en devenant employée ou ouvrière non qualifiée) alors que 30,5 connaissent une mobilité ascendante (en devenant cadre ou profession intermédiaire) : la mobilité est plus souvent ascendante que descendante pour elles.

3/ Alors que 14,1 % des femmes de 35 à 59 ans sont devenues cadres, c’est le cas de 35 % des filles de cadres. Ces dernières deviennent donc 2,5 fois plus souvent cadres que la moyenne.

Alors que 24,1 % des femmes de 35 à 59 ans sont devenus employées ou ouvrières non qualifiées, c’est le cas pour 38,6 % des filles d’employés et ouvriers non qualifiés. Ces dernières deviennent donc 1,6 fois plus souvent employées et ouvrières non qualifiées que la moyenne. La reproduction sociale est donc un plus forte pour les filles de cadres que pour celles des employés et ouvriers non qualifiés.

C’est pour les filles d’agriculteurs qu’elle est la plus élevée : elles deviennent 6,6 fois plus souvent agriculteurs que la moyenne.

4/ Sur 100 filles d’employés et ouvriers non qualifiés, en moyenne, 34,6 deviennent employée ou ouvrière qualifiée. C’est leur « destin » le plus fréquent quand elles sont mobiles. Sur 100 filles de cadres, en moyenne, 33,8 deviennent profession intermédiaire. C’est leur « destin » le plus fréquent quand elles sont mobiles. Dans les deux cas, il s’agit de trajets courts, les individus rejoignent des catégories sociales proches de celle de leur père.

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