Facile
Questions :
- Que dénonce cette affiche ?
- Comment peut-on expliquer la pollution des mers et des océans par le plastique ?
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- La pollution sous toutes ses formes est un exemple d'externalités négatives générées par nos modes de consommation et de production. Les externalités sont les conséquences de l'action d'un agent économique sur le bien-être d'un autre, sans compensation financière, c'est à dire sans être prises en compte par le marché. Elles sont ici négatives puisqu'elles diminuent le bien-être de la collectivité de différentes manières (pollution sonore, environnementale...). Les emissions de CO2 par exemple, liées à la circulation routière ou certaines productions industrielles sont à l'origine du réchauffement climatique et de l'acidification des océans.
- Les pays européens contribuent différemment au total de ces emissions dans l'Union Européenne. Le document, un tableau de données statistiques publié par Eurostat en 2018, nous indique la part en % des emissions de CO2 de certains pays européens dans le total des emissions de l'Union Européenne. Avec une pollution représentant presque 1/4 des emissions européennes (22,5%), c'est l'Allemagne qui apparaît comme le pays rejetant le plus de CO2. En deuxième position arrive le Royaume-Uni : sur 100 tonnes de CO2 rejetées dans l'Union européenne, 11,4 tonnes en moyenne le sont par ce pays. Les emissions de l'Italie et de la France, contribuent, elles, à 1/10 du total. Les écarts de pollution sont donc importants, les Pays Bas par exemple contribuant 5 fois moins à la pollution européenne liée aux emissions de CO2 que l'Allemagne (4,7% contre 22,5%).