Approfondissement

Facile

=> 10 liens vers des contenus approfondissant ce chapitre, à partie de courtes vidéos regroupées en 4 rubriques.

=> Consignes :

1) ouvrez les liens ci-dessous, étudiez- en le contenu en vous aidant des repères fournis.

2) retrouvez dans le cours Melchior les passages, notions ou focus qui ont été approfondis.

  • Analyse des résultats de l’élection présidentielle de 2017

 

1. PUBLIC SÉNAT 24 avril 2017/ 4 :43 : Thierry VEDEL + Laurent BOUVET : Présidentielles 1er tour (avril 2017) : les variables explicatives

Présidentielles 2017 1° tour: T. VEDEL + L. BOUVET

=>Résumé : principales variables explicatives mentionnées :

- EST# Ouest

- Villes # campagnes

- Différences de PCS

- Gagnants # perdants de la mondialisation

 

2. Science Po/ Pascal PERRINEAU  5 janvier 2018/ 2 :56/ analyse du « vote disruptif » durant l’année électorale 2016-2017

Sc. PO. Pascal PERRINEAU Le vote disruptif (1)

=>Résumé : les caractéristiques d’un « vote disruptif »

- Le clivage Gauche/ Droite se délite

- E. Macron a incarné un nouveau clivage : société ouverte VS recentrage national

- Renouvellement des personnels politiques

- Nouvelle organisation horizontale d’un parti (LREM) qui découvre la verticalité quand il arrive au pouvoir

 

3. Science Po/ Pascal PERRINEAU  15 février 2018/ 3 :15/ analyse du « vote disruptif » durant l’année électorale 2016-2017 (2)

 

Sc. PO. Pascal PERRINEAU Le vote disruptif (2)

=> Résumé : le concept de « vote disruptif », E. Macron vainqueur de Condorcet et la V° République:

- bouleversement des primaires

- jeux judiciaires ; on parle peu des véritables enjeux

- explosion de l’abstention ; déclin des grands électorats de gauche et de droite

- clivage entre société ouverte # recentrage nationale

- L’après élection : E. Macron renoue avec l’esprit de la V° République

  • Analyse de l’élection législative de juin 2017

 

4. Bernard DOLEZ/ FR3/ analyse du 2° tour des élections législatives 2017/ 18 juin 2017

Législatives 2017- 2° tour Bernard DOLEZ

=> Résumé : analyse du taux de participation et du succès du parti présidentiel, qui bénéficie des institutions de la V° République

- faiblesse de la participation

- encore plus faible au 2° tour !

- succès de la LREM= faiblesse de la Gauche et de la Droite

 

5. Le Monde : la nouvelle Assemblée nationale après le 2° tour des élections législatives de mai 2017

Les décodeurs du Monde: analyse en cartes de la nouvelle Assemblée (2017)

=> Résumé : analyse en cartes des principales données relatives à la nouvelle assemblée parlementaire

- abstention record : 57,35%

- succès pour l’alliance électorale LREM + MODEM (308 + 42 = 350 sièges), score très supérieur à la majorité absolue de 289 sièges

- à droite : déroute de LR et UDI (25% des suffrages)

- à gauche : déroute plus vive encore. PS + RG + EELV = 6,17% des suffrages

- les partis populistes augmentent leurs scores : LFI obtient 17 députés et est en situation de créer un groupe parlementaire ; le FN obtient 8 députés (en hausse)

- un double record : un taux de renouvellement de 75% et 38,6% de femmes à l’Assemblée.

  • Analyse des élections européennes de mai 2019

 

6. Pascal PERRINEAU/ 26 nov. 2019/ 2 :45/ le contexte politique français à mi-mandat présidentiel des élections européennes de mai 2019

Sc. PO. Pascal PERRINEAU Le contexte des européennes 2019

=> Résumé : parle de son livre : « le grand écart » :

- mouvement des gilets jaunes : haine des représentants (la souveraineté du peuple ne peut pas se représenter)

- le grand débat national : démocratie délibérative

- mai 2019 : élection au parlement européen : LREM derrière le RN. Effondrement des LR et PS.

 

7. Élections européennes 2019 : les résultats en France/ Le Monde 27 mai 2019/ 5 :02

Le Monde. Résultats européennes 2019 en France

=> Résumé :

En France :

- participation la plus élevée depuis 1994

- 1ère place : RN

- 2° place : liste « Renaissance », majorité présidentielle

- 3° place : EELV avec 13,5%

- 4° place LR s’écroulent à 8,5%

- 5° : LFI= 6,3%

- 6° : Place publique

En Europe :

- Le PPE reste la 1° formation, l’alliance des partis sociaux-démocrates la 2° formation

- Le centre (ALDE) devient la 3° force en Europe

- L’extrême droite continue à progresser

 

8. La nouvelle configuration du Parlement européen/ 27 mai 2019/ 4 :22/ Le Monde

Le Monde mai 2019: nouvelle configuration du Parlement européen

=> Résumé : la logique des groupes parlementaires et des alliances relativise la portée politique de la montée en puissance des partis populistes

- 751 membres

- taux de participation : 51% en moyenne : les plus élevés depuis 1994

- percée de trois partis populistes : ENLL/ ECR/ EFDD=> 171 sièges= 2° force politique. Mais divisés

- une première depuis 40 ans : les grands partis de droite (PPE, -41 sièges) et (socio-démocrates, -45) perdent leur majorité absolue

- percée des verts et de l’union des centres et libéraux pro-européens (ALDE : 109 sièges)

  • Analyse des comportements électoraux : les modèles explicatifs

 

9. Le modèle holiste de la sociologie politique « géographique »/ Youtuber SocioloQuick/ 17 juin 2017/ 5 :46

Le modèle géographique d'André Siegfried

=> Résumé: présentation de l’évolution de l’utilisation de la carte électorale de 1913 à 2017 :

- La carte électorale est une représentation socialement construite résultant de l’utilisation d’un modèle holiste nommé « géographique » ou « écologique » de l’explication du vote, appliqué pour la première fois en 1913 par l’historien, géographe et sociologue français André Siegfried dans on ouvrage Tableau de la France de l’Ouest sous la III° république

- Cette enquête célèbre, menée durant 6 ans dans 14 départements de l’ouest sur la période 1870-1910, a mis en relief le rôle corrélé joué par quatre variables dans le vote:

* la nature des sols

* la structure de l’habitat

* la structure de la propriété foncière

* les relations sociales

- Le résultat de cette enquête, pour la Vendée prise comme idéal-type a été synthétisé ainsi : « la granit vote à droite, le calcaire vote à gauche ». En effet :

* au Nord : le sol granitique imperméable, comporte de nombreux points d’eaux, donc les exploitations agricoles sont très espacées et de grande taille, et l’habitat rural et isolé place les électeurs sous l’influence de l’Église et des notables propriétaires fonciers, d’où un vote conservateur, ancré à droite.

* Au sud : le sol calcaire perméable comporte peu de points d’eau et favorise les petites propriétés foncières et des habitats regroupés, solidaires, dont les habitants résistent au pouvoir d’influence de l’Église et des propriétaires fonciers, d’où un progressiste républicain, ancré à gauche.

- cette opposition Nord/Sud en Vendée a fonctionné jusqu’à l’élection présidentielle de 2017, dont le résultat a été une distribution des suffrages entre les deux composante de la majorité présidentielle (MODEM et LREM), remettant en cause une tendance historique lourde.

- Les travaux plus récents du démographe et sociologue Hervé Le Bras depuis les années 1990 ont montré – prolongeant ce modèle holiste « géographique » :

* qu’une équation quasi-mathématique reliait le vote FN au nombre d’immigrés en proximité

* qu’on peut opérer une superposition entre la carte des inégalités et celle di vote FN.

 

10 Le principe du « vainqueur de Condorcet » questionne la contradiction entre le vote majoritaire et l’agrégation rationnelle des préférences individuelles

 

10a. Le paradoxe de Condorcet face à la règle majoritaire comme norme démocratique/ Grain de philo #9/ 24 mai 2017/ 13 :38

Le paradoxe de Condorcet face à la règle majoritaire

=> Résumé :

Le paradoxe de Condorcet dit qu'il est possible, lors d'un vote où l'on demande aux votants de classer trois propositions (A, B et C) par ordre de préférence, qu'une majorité de votants préfère A à B, qu'une autre préfère B à C et qu'une autre préfère C à A. L’unique vainqueur (le « vainqueur de Condorcet ») sera le candidat qui, comparé tour à tour à chacun des autres candidats s’avèrerait à chaque fois être le candidat préféré. Les décisions prises à une majorité populaire ne sont donc pas, dans ce cas, cohérentes avec celles que prendrait un individu supposé rationnel, car le choix entre A et C ne serait pas le même selon que B est présent ou non. 

C'est le mode d'expression des préférences de chaque votant, sous la forme de relations (de type A > B > C) qui mène à ce résultat paradoxal.

Pour les élections réelles, la méthode de Condorcet (complexe, car elle décompose le choix opéré par l’électeur en comparaisons simultanées, comme pourrait le faire aujourd’hui un ordinateur) n'est pas appliquée, et donc, le problème ne s'est jamais posé. Par exemple, si on l’appliquait en France, le scrutin uninominal majoritaire à deux tours pourrait faire arriver en troisième place un candidat qui battrait en duel les deux qualifiés du second tour.

 

10b. Application du paradoxe de Condorcet. E. Macron a-t-il été mal élu ?/ Grain de philo #9/ 2 juillet 2017/ 15 :58

Application du paradoxe de Condorcet à l'élection d'E. Macron

=> Résumé:

Suffit-il d’un calcul arithmétique des suffrages pour qu’on puisse affirmer que le vote est bien la source de la volonté générale ? Selon le paradoxe, sur un plan strictement logique, la préférence collective exprimée peut contredire les préférences individuelles agrégées ; tout dépend du mode d’expression des préférences structuré par un mode de scrutin. Ainsi, François Bayrou a été le « vainqueur de Condorcet » des élections présidentielles de 2007 et 2012 (il aurait vaincu deux à deux chacun des autres candidats) sans passer le cap du second tour, principalement à cause du mode de scrutin majoritaire à deux tours, et Emmanuel Macron a été le « vainqueur de Condorcet » en 2017, malgré ce mode de scrutin.

En effet, le mode de scrutin majoritaire à deux tours, qui privilégie les gros partis clivants, pousse vers un système d’alliances (report de voix) et vers un « vote utile » au deuxième tour, tendant à faire perdre les vainqueurs de Condorcet.

E. Macron a cependant bien été un vainqueur de Condorcet à l’élection présidentielle de 2017, en dépit d’un sentiment largement partagé qu’il a été mal élu, car nous sommes habitués sous la V° République au scrutin majoritaire à deux tours, qui impose et régule une logique d’affrontement gauche/ Droite.

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