Activité 3 : Quelles sont les caractéristiques des quartiers visés par le PNRU ?
Document 1 : Caractéristiques des quartiers étudiés en 2003 avant le début du PNRU.
Q1. Que signifie l’expression « personnes appartenant au premier décile de niveau de vie » ?
Q2. À l’aide du document 1-a, comparez la part de logement sociaux au sein des quartiers traités avec celle des unités urbaines où se situent ces quartiers en 2003.
Q3. À l’aide du document 1-b, comparez la part de personnes appartenant au premier décile de niveau de vie au sein des quartiers traités avec celle des unités urbaines où se situent ces quartiers en 2003.
Document 2 : Taux moyen de démolition entre 2003 et 2019 selon les quartiers étudiés, en %.
Q4. À l’aide du graphique ci-dessus, comparez entre 2003 et 2019 le taux de démolition des logements sociaux au sein des quartiers contrôles avec celui au sein des quartiers traités à fort taux de démolition.
Q5. À l’aide du graphique ci-dessus, comparez entre 2003 et 2019 le taux de démolition des logements privés au sein des quartiers contrôles avec celui au sein des quartiers traités à fort taux de démolition et à faible taux de démolition.
Q6. En termes de démolition, sur quel type de logement le PNRU a-t-il l’impact le plus important ?
Document 3 : Taux moyen de construction entre 2003 et 2019 selon les quartiers étudiés, en %.
Q7. À l’aide du document 3, comparez entre2003 et 2019 le taux moyen de construction de logements sociaux au sein des quartiers contrôles avec celui des quartiers traités à fort taux de démolition et celui à faible taux de démolition.
Q8. Que peut-on dire de l’impact du PNRU sur le taux moyen de construction au sein des quartiers ciblés ?
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Q1. Que signifie l’expression « personnes appartenant au premier décile de niveau de vie » ?
Les personnes appartenant au premier décile de niveau de vie représentent les 10 % des individus les plus pauvres au niveau national.
Q2. À l’aide du document 1-a, comparez la part de logement sociaux au sein des quartiers traités avec celle des unités urbaines où se situent ces quartiers en 2003.
Dans les 226 unités urbaines ou se situent les 940 quartiers étudiés, on trouvait 20 % de logement sociaux en 2003.Au sein des quartiers traités dans le cadre du PNRU, cette part était de 60 % dans le périmètre des 372 quartiers faiblement démolis et de 70 % dans le périmètre des 125 quartiers intensément démolis. La part des logements sociaux au sein des quartiers ciblés par le PNRU était donc près de trois fois plus grande que celle constatée au sein des unités urbaines où se situent ces quartiers : le PNRU a visé des quartiers où la part des logements sociaux était la plus importante.
Q3. À l’aide du document 1-b, comparez la part de personnes appartenant au premier décile de niveau de vie au sein des quartiers traités avec celle des unités urbaines où se situent ces quartiers en 2003.
Dans les 226 unités urbaines ou se situent les 940 quartiers étudiés, on trouvait 11 % de personnes appartenant au premier décile de niveau de vie en 2003. Au sein des quartiers traités dans le cadre du PNRU, cette part était de 28 % dans le périmètre des 372 quartiers faiblement démolis et de 32 % dans le périmètre des 125 quartiers intensément démolis.La part des habitants appartenant au premier décile de niveau de vie au sein des quartiers ciblés par le PNRU était donc près de trois fois plus grande que celle constatée au sein des unités urbaines où se situent ces quartiers : le PNRU a visé des quartiers où la part des habitants pauvres était la plus importante. part des logements sociaux était la plus importante.
Q4. À l’aide du graphique ci-dessus, comparez entre 2003 et 2019 le taux de démolition des logements sociaux au sein des quartiers contrôles avec celui au sein des quartiers traités à fort taux de démolition.
Dans le périmètre des 240 quartiers contrôles, en moyenne, la part du parc de logements sociaux détruits entre 2003 et 2019 s’élève à 8 %. Ce taux de démolition s’établit en moyenne à 16 % au sein des 372 quartiers faiblement démolis et à 40 % au sein des 125 quartiers intensément démolis.
Q5. À l’aide du graphique ci-dessus, comparez entre 2003 et 2019 le taux de démolition des logements privés au sein des quartiers contrôles avec celui au sein des quartiers traités à fort taux de démolition et à faible taux de démolition.
Dans le périmètre des 240 quartiers contrôles, en moyenne, la part du parc de logements privés détruits entre 2003 et 2019 s’élève à 8 %. Ce taux de démolition s’établit en moyenne à 7 % au sein des 372 quartiers faiblement démolis et à 9 % au sein des 125 quartiers intensément démolis.
Q6. En termes de démolition, sur quel type de logement le PNRU a-t-il l’impact le plus important ?
Le PNRU a conduit à d’intenses démolitions de logements sociaux au sein des quartiers ciblés: le taux de démolition y est entre deux et quatre fois supérieur à celui constaté eu sein des quartiers contrôles non concernés par le PNRU. En revanche,le taux de démolition des logements privés au sein des quartiers contrôles et des quartiers ciblés est similaire. Le PNRU a donc d’abord consisté à détruire massivement des logements sociaux.
Q7. À l’aide du document 3, comparez entre2003 et 2019 le taux moyen de construction de logements sociaux au sein des quartiers contrôles avec celui des quartiers traités à fort taux de démolition et celui à faible taux de démolition.
Dans le périmètre des 240 quartiers contrôles, en moyenne, la part du parc de logements sociaux construits dans le total des logement sociaux entre 2003 et 2019 s’élève à 10 %. Ce taux de construction s’établit en moyenne à 13 % au sein des 372 quartiers faiblement démolis et 30 % au sein des 125 quartiers intensément démolis.
Q8. Que peut-on dire de l’impact du PNRU sur le taux moyen de construction au sein des quartiers ciblés ?
On constate que si la mise en œuvre du PNRU a conduit à d’intenses démolitions de logements sociaux au sein des quartiers ciblés, ces derniers ont été reconstruits dans des proportions qui n’ont pas été totalement identiques. La part du parc de logements sociaux construits dans le total des logements sociaux entre 2003 et 2019 est ainsi environ 3 fois plus grande au sein des quartiers intensément démolis qu’au sein des quartiers contrôles.