En France, 85900 tonnes de substances actives contenues dans les pesticides ont été vendues en 2018 contre 64 500 tonnes en 2009, soit une hausse de 33 %, selon une étude publiée la semaine dernière par le ministère de la Transition écologique. Il précise que « 22 % du total vendu sont des substances particulièrement préoccupantes pour la santé humaine ». En 2008, quelques mois après la fin du Grenelle de l’environnement, un cycle de rencontres entre pouvoirs publics, associations et représentants des agriculteurs, l’exécutif avait lancé le plan Écophyto, dont l’objectif était de diviser par deux d’ici 2018 l’usage des pesticides en France. Ce plan Écophyto vise une réduction des utilisations, risques et impacts des produits phytopharmaceutiques. En 2015, cet objectif a été repoussé à 2025. Il est pour l’heure loin d’être atteint. Cependant, ces quantités ne reflètent pas forcément la quantité appliquée puisque les agriculteurs ont la possibilité de constituer des stocks. En juin 2018, le gouvernement s’est engagé à sortir du glyphosate d’ici 2020 pour les principaux usages pour lesquels des alternatives existent et d’ici 2022 pour l’ensemble des usages. En 2018, le glyphosate était toujours l’herbicide le plus vendu en France. Un état des lieux annuel des ventes et des achats de produits phytopharmaceutiques et de glyphosate en France est établi d’après les données de la Banque nationale des ventes réalisées par les distributeurs de produits phytopharmaceutiques (BNV-D). La BNV-D compile l’ensemble des ventes de produits phytopharmaceutiques réalisées par les distributeurs. Les données de cette base, tout comme les résultats publiés, concernent les quantités de substances actives contenues dans les produits phytopharmaceutiques et ne tiennent pas compte des adjuvants.
Bref ! Voici de quoi illustrer de nombreux chapitres de SES : en classe de seconde « comment crée t-on des richesses et comment les mesure t-on ? » notamment sur la question des limites écologiques de la croissance ; en classe de spécialité de première on pourra avec le même usage travailler sur les défaillances du marché (« quelles sont les principales défaillances du marché ? ») en particulier sur l'illustration de l 'intervention des pouvoirs publics face aux défaillances écologiques ; enfin en terminale spécialité , le chapitre « quelle action publique pour l 'environnement ? » avec les enjeux de santé publique plus spécifiquement.
Cette actualité vous a été proposée par Brief.éco qui explique et met en perspective l’actualité de la semaine.
Pour en savoir plus, accédez au site brief.éco