Actu-éco : Prix des carburants

En partenariat avec Brief.eco

Les prix à la pompe sont directement influencés par les cours du pétrole brut. Trois barils de brut sont principalement référencés sur les marchés financiers : le West Texas Intermediate (WTI), coté à New York et qui sert de repère en Amérique du Nord, le Dubaï Light, coté à Dubaï et utilisé comme référence sur le marché asiatique, et le Brent, coté à Londres et qui sert de repère en Europe. Leurs cours fluctuent en fonction de l’offre et de la demande, elles-mêmes influencées par divers facteurs. Après avoir atteint un pic en juin 2022 en raison de la guerre en Ukraine (près de 123 euros pour le Brent), les cours des trois barils ont progressivement baissé jusqu’en juin 2023 (75 euros pour le Brent). Pour faire remonter les prix, l’Arabie saoudite et la Russie ont alors décidé de réduire leur production et leurs exportations. Cette politique, qu’ils prévoient de poursuivre au moins jusqu la fin de l’ année pousse à la hausse les cours du pétrole brut. Le prix du baril de Brent se situe désormais autour de 92 euros. Si le prix du baril de pétrole a nettement augmenté ces derniers mois, c’est aussi le cas du coût du raffinage, qui transforme le pétrole brut en produits finis, tels que le gazole. Les produits raffinés font eux aussi l’objet d’une cotation internationale sur des marchés régionaux – celui de Rotterdam pour l’Europe du Nord. Pour la France, les produits raffinés s’échangent au tarif du marché de Rotterdam. Or la marge brute de raffinage sur Brent, qui correspond à la différence entre la cotation sur le marché de Rotterdam et la cotation du Brent, est en forte progression depuis mai. Cette augmentation s’explique par le fait que les raffineurs ont « du mal à suivre la croissance de la demande en pétrole ». Ils font également face à des « pannes imprévues » ainsi qu’à des « problèmes de qualité des matières premières ». 

En France, deux taxes s’appliquent sur les prix des carburants : la taxe sur la TVA et « la fraction perçue en métropole sur les produits énergétiques, autres que les gaz naturels et les charbons ». Ce prélèvement a remplacé en 2022 la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE), mais le mécanisme reste le même. Le taux de la fraction est défini chaque année par le Parlement et peut être majoré par les conseils régionaux. Cette ponction, qui intègre depuis 2014 une taxe sur le carbone, est le quatrième impôt en matière de recettes, après la TVA, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés. La fraction perçue en métropole sur les produits énergétiques est une taxe environnementale qui s’appuie sur la notion d’externalité.

Bref ! Voici des éléments intéressants à commenter dans le cadre de nos programmes : 

En seconde tronc commun on pourra faire un lien vers le chapitre :

En spécialité de première, il sera possible d’évoquer ces données dans le chapitre :

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 dans le thème :

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