Au premier trimestre, plus de 520 000 démissions ont été enregistrées en France métropolitaine dans le secteur privé (hors agriculture, intérim et employeurs particuliers), selon une étude récente de la Dares. Le précédent record remontait au premier trimestre 2008, avec 510 000 démissions. À 2,7 % au premier trimestre, le taux de démission, c’est-à-dire le nombre de démissions rapporté au nombre de salariés, approche le niveau atteint en 2008.La hausse du taux de démission est liée à la reprise économique ayant suivi la crise du Covid-19. « Durant les phases d’expansion économique, de nouvelles opportunités d’emploi apparaissent, incitant à démissionner plus souvent », explique la Dares.
Le phénomène est différent de celui appelé « grande démission » aux États-Unis, où de nombreux démissionnaires se retirent du marché du travail. Ce n’est pas le cas en France où le taux d’emploi (nombre d’actifs occupés rapporté à la population en âge de travailler) progresse, les démissionnaires tendant à retrouver un emploi rapidement. « Dans un contexte de difficultés de recrutement toujours élevées, les salaires d’embauche sont susceptibles d’augmenter, en particulier pour les personnes nouvellement démissionnaires », précise la Dares.
Bref ! Voici des éléments intéressants à commenter dans le cadre de nos programmes :
En seconde tronc commun on pourra faire un lien vers le chapitre :
- Quelles relations entre le diplôme, l’emploi et le salaire ? en travaillant par exemple la question de l'accès à l’’emploi .
En spécialité de première, il sera possible d’évoquer ces données dans le chapitre :
- Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ? sous l’angle des déplacements de courbes d’offre de travail, en particulier.
Enfin en spécialité de terminale on pourra exploiter ces éléments dans le thème :
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