En France, les ventes de produits phytosanitaires (appelés pesticides dans le langage courant) se sont maintenues à des niveaux élevés entre 2009 et 2021, selon une étude récente du Sdes, le service des statistiques du ministère de la Transition écologique. Sur cette même période, la surface agricole utilisée n’a pas augmenté.
Un produit phytosanitaire est composé d’une ou de plusieurs substances actives, d’origine chimique ou naturelle, utilisées pour traiter les organismes végétaux contre les insectes nuisibles, les maladies ou à en améliorer les rendements. C’est sur ces substances actives que porte l’étude. Parmi elles figurent les insecticides, les herbicides, les fongicides ou encore les régulateurs de croissance. La quantité de substances actives vendues en France varie fortement d’une année sur l’autre en raison des « effets climatiques » (la météo) et des niveaux de stocks des professionnels, précise le Sdes. Ces stocks se sont ainsi accrus fin 2018 en prévision d’une hausse de la redevance pour pollutions diffuses.
Si les ventes de substances actives n’ont pas baissé au cours de la décennie 2010, celles des molécules classées comme les plus préoccupantes, parce qu’elles sont cancérogènes, mutagènes (capables de modifier les informations génétiques) ou reprotoxiques (nocives pour la reproduction), ont été divisées par deux. À l’inverse, les ventes des substances actives utilisables en agriculture biologique ont presque triplé sur cette même période.
Bref ! Voici des éléments intéressants à commenter dans le cadre de nos programmes :
En seconde tronc commun on pourra faire un lien vers le chapitre :
- Comment crée- t-on des richesses et comment les mesure- t-on ? pour présenter certaines limites écologiques de la croissance.
En spécialité de première, il sera possible d’évoquer ces données dans le chapitre :
- Quelles sont les principales défaillances du marché ? en présentant la notion d’externalité négative.
Enfin en spécialité de terminale on pourra exploiter ces éléments dans le thème :
- Quelle action publique pour l ‘environnement ? sur la question de la gestion des risques sanitaires, et du principe de précaution notamment.
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