En France, les énergies renouvelables ont représenté 14 % de la consommation d’énergie primaire en 2022, contre 8,8 % en 2012, selon un bilan récent du Sdes, le service des statistiques du ministère de la Transition écologique. La consommation d’énergie primaire correspond à la consommation d’énergie de l’ensemble des acteurs économiques (ménages, entreprises et administrations) installés sur le territoire national.Les énergies renouvelables ont constitué l’an dernier la quatrième source d’énergie primaire, derrière le nucléaire (36 %), les produits pétroliers (30 %) et le gaz naturel (16 %). Elles comprennent les énergies solaire, hydraulique, éolienne, géothermique et la biomasse (bois, déchets, etc.). Elles sont utilisées pour la production d’électricité, la production de chaleur ou de rafraîchissement et comme carburant.L’expression « énergies renouvelables » est apparue dans les années 1970, après le premier choc pétrolier, dans un contexte de prise de conscience des problèmes environnementaux. Si les énergies renouvelables sont exploitées depuis la préhistoire et transformées en électricité depuis le XIXe siècle, elles se développent réellement depuis les années 2000, que ce soit en France ou dans le monde. Les pouvoirs publics français soutiennent le développement des énergies renouvelables (ENR), car elles produisent des externalités positives. Par exemple, les ENR émettent moins de gaz à effet de serre que les énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole) et améliorent l indépendance énergétique de la France (qui importe la quasi-totalité des énergies fossiles). À l’origine du concept d’externalité, l’économiste britannique Arthur Cecil Pigou (1877-1959) recommandait de subventionner les activités qui produisent des externalités positives. En France, les subventions prennent principalement la forme d’un remboursement par la puissance publique d’un achat obligatoire : EDF est soumis à une obligation d’achat de l’électricité produite par certaines filières (éolien, photovoltaïque, biomasse, etc.) à un prix garanti, fixé par l’administration. Le surcoût lui est remboursé au moyen d’une taxe sur les factures d’électricité des consommateurs. Un dispositif similaire existe pour l’achat de biométhane (gaz 100 % renouvelable) injecté dans les réseaux de distribution de gaz naturel.
Bref ! Voici des éléments intéressants à commenter dans le cadre de nos programmes :
En seconde tronc commun on pourra faire un lien vers le chapitre :
Comment crée- t-on des richesses et comment les mesure- t-on ? sur les limites écologiques de la croissance.
En spécialité de première , il sera possible d’évoquer ces données dans le chapitre :
Quelles sont les principales défaillances du marché ? sous l’angle des externalité.
Enfin en spécialité de terminale on pourra exploiter ces éléments dans le thème :
Quelle action publique pour l ‘environnement ? sur la question des subventions mises en œuvre dans certain type de politiques climatiques notamment.
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