Le produit intérieur brut (PIB), qui correspond à la somme des valeurs ajoutées au sein d’un pays, secteurs privé et public confondus, a chuté de 5.8% au premier trimestre par rapport au trimestre précédent, selon une étude publiée la semaine dernière par l’ Insee. Il s’agit de la plus forte baisse de cet indicateur depuis 1949. Elle est plus forte que celles enregistrées lors du deuxième trimestre 1968 (-5,3 %) et du premier trimestre 2009 (-1,6 %). Cette évolution négative est « principalement liée à l’arrêt des activités “non essentielles” dans le contexte de la mise en place du confinement à partir de la mi-mars », précise l’Insee. Les dépenses de consommation des ménages ont baissé de 6,1 % au premier trimestre, par rapport au trimestre précédent, les importations ont baissé de 5,9 % et les exportations de 6,5 %. Le recul du PIB est plus fort en France que dans la zone euro (-3,8 %) ou dans l’UE (-3,5 %), selon l’office européen de statistiques Eurostat. La Commission européenne, dans ses prévisions publiées ce mercredi, s’attend à une chute du PIB de 7,4 % dans l’UE en 2020.
BREF ! De quoi illustrer notre cours de tronc commun de la classe de seconde lors du chapitre « comment crée-t-on des richesses et comment les mesure t-on ? » ou encore dans le futur programme de spécialité de terminale lors des chapitres : « quelles sont les sources et les défis de la croissance ? » et « quelles politiques économiques dans le cadre européen ? »
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