ACTIVITÉS : L'économie en question : #7 - Quantités et prix des biens et services

L’économie, un cycle de conférences pour apprendre l'économie autrement

Titre 3 : Quantités et prix des biens et services : du bon usage des ressources rares, travail et capital

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Le lexique du titre :

Fonction de production Cobb-Douglas

Il s’agit d’une formule mathématique, élaborée par un économiste et un mathématicien, permettant de relier la quantité des facteurs de production mobilisés pour produire et le niveau de production atteint. Cette modélisation de la production sous la forme Y= f(K,L) = a. K^α.L ^βavec Y correspondant au niveau de production, K à celui du capital, L à celui du travail.  α et β désignent la part du capital et du travail dans la combinaison productive et sont des constantes déterminées par la technologie désignée par a.

Rendements d’échelle 

Les rendements d’échelle correspondent au rapport entre la productivité et les variations de la production. Ils sont croissants lorsque, quand la production augmente, la productivité augmente elle aussi. Ils indiquent qu’il est possible de faire des « économies d’échelle ». 

Rendements factoriels

Les rendements factoriels mesurent le rapport entre la productivité et la variation des quantités de facteurs de production. Des rendements factoriels croissants indiquent que lorsque la quantité de facteurs de production utilisés augmente, la productivité augmente elle aussi.

L’éclaircissement théorique : la loi de Say, dite aussi « loi des débouchés »

La loi des débouchés formulée par Jean-Baptiste Say (1767-1832) dans son Traité d’économie politique (1803), énonce le fait que « c’est la production qui ouvre des débouchés aux produits ». Les produits s’échangent donc contre les produits. La production réalisée générant des revenus pour les différents agents qui y ont contribué, ce flux de revenus débouche sur une demande de biens et de services ainsi que sur une épargne. Une partie du revenu revient donc aux entreprises, l’autre permet de financer l’investissement. C’est ce qui explique que selon J-B Say, il y a finalement un équilibre entre l’offre et la demande. La loi de Say peut donc être résumée à l’idée selon laquelle l’offre crée sa propre demande, ce qui constitue le fondement d’une analyse de l’économie fondée sur l’offre dans laquelle les crises de surproduction ne peuvent qu’être temporaires.