La revanche des villes moyennes, vraiment ?

En partenariat avec France Stratégie

MISE EN ACTIVITE n° 12

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PARTIE 1- Livret élèves

Il s’agit à travers cette mise en activité, de proposer aux élèves un document de travail original dans la forme comme dans le fond. La Note d’analyse de France Stratégie est une publication périodique développée sur une quinzaine de pages répondant à un questionnement précis tout en restant relativement concise. 

Les activités proposées à partir de la note d’analyse de France Stratégie «Polarisation du marché du travail : y a-t-il davantage d'emplois peu qualifiés ? » ont pour objectif d’étendre ou d’approfondir certaines connaissances et de travailler des savoir-faire. À partir de la lecture et de l’analyse de documents d’experts, il s’agit de travailler de courts exercices qui éveilleront la curiosité des élèves sur des points d’actualité et inviteront à s’interroger sur les résultats des politiques publiques. Les activités ci-dessous n’ont pas l’ambition d’utiliser chaque élément de la note d’analyse de France Stratégie ; elles constituent un guide pour s’approprier les principaux enjeux qu’elle met en exergue.

Il est possible d’opérer des sélections de parties de la note qui leur soient accessibles et qui puissent les faire réfléchir sur des éléments du programme de sciences économiques et sociales. 

I. RÉFÉRENCE AUX PROGRAMMES

Lien avec les Programmes de SES

Cette mise en activité (MEA) en Sciences économiques et sociales (SES) à partir de la note de France Stratégie sur « La revanche des villes moyennes, vraiment ? » propose d’explorer quelques pistes pour traiter le chapitre de Terminale « Comment est structurée la société française actuelle ? ». De fait, la question du lieu de résidence est intéressante pour traiter l’objectif d’apprentissage :

« Savoir identifier les multiples facteurs de structuration et de hiérarchisation de l’espace social », mais également pour comprendre que l’inscription dans un territoire donné peut s’avérer vecteur d’inégalités

NB : Cette Note d’analyse de France Stratégie pourrait également être exploitée en classe de Première lors du questionnement consacré au lien social : « Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? ».

Lien éventuel avec programme d’un autre enseignement, notamment un autre enseignement de spécialité (EDS)

L’exploitation de la note d’analyse peut aussi s’inscrire dans une démarche de travail interdisciplinaire avec l’enseignement de géographie de Première :

Lien éventuel avec les programmes de SES

PRÉREQUIS ATTENDUS

Dans le cadre de cette Note d’analyse de France stratégie les élèves sont invités à mettre en œuvre leurs savoir-faire en matière d’analyse de données, tant quantitatives que qualitatives. En référence au préambule du programme de SES de seconde, ils sont ainsi encouragés à mobiliser leurs acquis de SES de la classe de seconde : « Les élèves sont initiés aux principales étapes d’une démarche scientifique en sciences sociales : formulation d’hypothèses, réalisation d’en- quêtes ou construction de modèles, confrontation aux faits, conclusion. Ils sont familiarisés avec une démarche articulant modélisation et investigations empiriques et permettant de porter un regard rigoureux sur le monde économique et social ». De même, en classe de première, les élèves poursuivant la Spécialité Sciences économiques et sociales sont invités par le préambule du cycle terminal à articuler « comme les autres disciplines scientifiques, modélisation et investigations empiriques pour rendre compte de façon rigoureuse de la réalité sociale et mettre en question les prénotions. Cette démarche implique la formulation d’hypothèses, la construction d’indicateurs de mesure pertinents et leur soumission à l’épreuve des faits. Les élèves sont sensibilisés au fait que le travail de modélisation ne vise pas tant à décrire la réalité qu’à isoler certaines variables déterminantes pour analyser avec rigueur certaines catégories de faits et de comportements économiques et sociaux. Ils ne confondent pas la construction de modèles avec une idéalisation normative. Ils sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives) ».

D’un point de vue notionnel, en enseignement commun de Sciences économiques et sociales (SES) en classe de seconde générale et technologique, au cours du chapitre « Quelles relations entre le diplôme, l’emploi et le salaire ? », les élèves ont abordé les notions d’emploi et chômage. Elles seront utiles dans cette MEA pour comprendre en quoi le lieu de résidence peut constituer un vecteur de hiérarchisation de l’espace social, et donc engendrer des inégalités spatiales, notamment en termes d’accès à l’emploi.

En classe de première générale, les élèves qui ont souhaité suivre un EDS en SES peuvent mobiliser leurs acquis de l’enseignement commun SES suivi en seconde, sur le questionnement « Comment se construisent et évoluent les liens sociaux ? » Ils ont alors une relative maîtrise de savoirs structurants, nécessaires à une exploitation pertinente de cette Note :

  • ils connaissent « les critères de construction des Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS) », cette appartenance sociale, source de hiérarchisation, s’avérant porteuse d’inégalités tant économiques que sociales, notamment en termes d’accès à un logement qualitatif, à l’emploi mais aussi au télétravail durant la pandémie.
  • ils comprennent « comment les nouvelles sociabilités numériques contribuent au lien social », sociabilités numériques qui peuvent également s’avérer déterminantes dans la recomposition/mutation des appartenances territoriales en raison du développement du télétravail notamment.

  • Ils « comprennent comment différents facteurs (précarités, isolements, ségrégations,[…]) exposent les individus à l’affaiblissement ou à la rupture de liens sociaux », menaçant de facto la cohésion sociale au sein des territoires.

SAVOIR-FAIRE MOBILISÉS

Calcul, lecture, interprétation :

  • Proportion, pourcentage de répartition.
  • Taux de variation, coefficient multiplicateur.
  • Lecture d’indice.
  • Interprétation de quantiles.
  • Interprétation de la médiane.
  • Taux de croissance annuel moyen. Écart en points de pourcentage.
  • Représentations graphiques : diagramme de répartition.

II. ACTIVITÉS DE SENSIBILISATION

DOCUMENT 1 : 43 % DES PERSONNES À TRÈS HAUT REVENU* HABITENT EN ÎLE-DE-FRANCE

54 % DES PERSONNES À TRÈS HAUT REVENU HABITENT EN ÎLE-DE-FRANCE OU EN AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

Voir le site INSEE

* C'est-à-dire les 1% les plus aisés

 

Questions :

Q1. Quelle est la part des personnes à très haut revenu résidant en Ile-de-France en 2017 ?

Q2. En quoi le lieu de résidence constitue-t-il un facteur de hiérarchisation de l’espace social ?

Q3. Le dispositif de tiers payant encourage « l’effet rebond » selon lequel, paradoxalement, une meilleure efficacité productive ou énergétique peut conduire à une plus grande consommation d’énergie, ce qui va à l’encontre des effets recherchés.

 

Pour aller plus loin si une seule activité de sensibilisation est proposée, ce deuxième document peut être mobilisé dans le cadre d’un exercice dans l’activité 4.

DOCUMENT 2 : TRAVAIL À DOMICILE EN 2020 DURANT LE PREMIER CONFINEMENT

 

Questions :

Q1. Question de cours (Rappel du programme de première) : Rappelez ce qu’est une catégorie socioprofessionnelle.

Q2. Vous présenterez l’évolution du télétravail en France entre 2019 et 2020.

Q3. Quelle est la catégorie socioprofessionnelle dont les membres ont le plus télétravaillé en 2019 ? en 2020 ?

Q4. Quelle est la catégorie socioprofessionnelle dont les membres ont le moins télétravaillé durant le premier confinement en 2020 ?

Q5. Qu’en concluez-vous quant à l’évolution des inégalités face au travail durant le premier confinement de 2020 ?

 

III. - POBLEMATIQUES IDENTIFIÉES

La crise sanitaire de la COVID-19 a mis en exergue certaines des inégalités économiques, mais aussi sociales, qui traversent la société française et dépendent de la position socioéconomique des individus, notamment les inégalités face au travail et au logement.

Le confinement a obligé les ménages à se replier sur des logements de taille et de qua- lité fort inégales. Ceux qui ont pu gagner leurs résidences secondaires vastes et connectées n’ont pas traversé les périodes de confinement dans les mêmes conditions que et ceux qui ont dû subir une cohabitation familiale dans un logement en milieu urbain, trop exigu et mal équipé informatiquement.

Le monde du travail a lui aussi été profondément inégalitaire : de nombreux métiers, parmi les moins bien rémunérés, comme ceux d’aides-soignantes, de caissières, d’aides à domicile, de conducteurs de bus, de livreurs ou d’éboueurs ont été très exposés à la pandémie alors que d’autres pouvaient être exercés en télétravail, ce qui s’est révélé ici très protecteur. L’effondrement de l’activité économique n’a pas tardé à produire ses effets sur l’emploi des plus précaires, en particulier les intérimaires et les contrats courts. Les petits indépendants (notamment dans le commerce et la restauration) et les micro- entrepreneurs ont eux aussi été fortement éprouvés, dans de plus fortes proportions que de nombreux salariés bénéficiant du chômage partiel.

Les inégalités découlent également de caractéristiques sociodémographiques individuelles, qui génèrent une hiérarchisation sociale. La crise sanitaire a aussi mis à jour les inégalités territoriales par le biais d’une exposition au virus différenciée selon le lieu de résidence, les départements ruraux n’étant pas forcément les plus épargnés.

Par suite, pour établir un diagnostic fiable et comprendre les dynamiques des villes moyennes, il est nécessaire de s’interroger sur la géographie économique et sociale des territoires et sur le fait de déterminer si elle met ou non en évidence une rupture villes moyennes-métropoles :

IV. - SYNTHESE DE LA NOTE

La note d’analyse de France Stratégie intitulée « La revanche des villes moyennes, vraiment ? » relate les résultats d’une étude réalisée à la demande de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline GOURAULT, afin d’interroger l’apparent regain d’attractivité des villes moyennes.

Lors des dernières décennies, les politiques publiques d’aménagement du territoire se sont avant tout concentrées sur les enjeux de croissance des métropoles (Note de France Stratégie, « Dynamique de l’emploi dans les métropoles et les territoires avoisinants », Novembre 2017) et les villes moyennes n’y ont été que peu intégrées. Depuis 2017 et le lancement du programme « Action cœur de ville » de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, qui met en lumière leurs atouts, elles en constituent à nouveau un enjeu majeur. La crise sanitaire – et le contexte de relance post-COVID, a également contribué à renouveler l’intérêt des pouvoirs publics pour les villes moyennes. Questionnant la réalité de de leur attractivité retrouvée depuis 2020, France Stratégie pointe leurs atouts spécifiques et cherche à objectiver leurs dynamiques démographiques, immobilières et d’emploi : la crise sanitaire, qui a notamment renforcé le désir d’une meilleure qualité de vie et les possibilités de télétravail, a-t-elle engendré des ruptures dans leurs trajectoires ?

Les villes moyennes françaises, quel diagnostic avant la pandémie ?

Les villes moyennes étudiées (panel de 202 villes moyennes constituent un élément de poids dans le paysage national puisqu’elles représentent environ 35 % de la population française (contre 47% pour les métropoles) et 31 % des emplois.

En moyenne moins dynamiques que les 12 métropoles institutionnelles, plusieurs villes moyennes connaissaient toutefois déjà des trajectoires positives. Si on croise plusieurs indicateurs d’attractivité territoriale (démographie, emploi, prix immobilier), 85 des 202 villes étudiées ont connu des trajectoires plus favorables que la médiane nationale pendant la décennie précédant la pandémie. C’est notamment le cas de Sète, Orange, ou encore Chambéry. Seules 16 % d’entre elles (33 villes) ont eu des trajectoires dites « en retrait ». Fait remarquable, les trajectoires s’avèrent fortement différenciées d’une région à l’autre. Si l’Ouest de la France, le pourtour méditerranéen et la vallée du Rhône apparaissent particulièrement attractifs, tel n’est pas le cas du Centre ou du quart Nord-Est affectés par un relatif déclin notamment en raison de questions d’emploi avec un processus de désindustrialisation causant chômage et pauvreté, et/ou de déprise démographique.

Par ailleurs, les trajectoires pôles urbains et leurs couronnes sont souvent différenciées : les couronnes des villes moyennes (comme Aurillac, Évreux ou Rochefort, par exemple) s’avérant souvent plus dynamiques que leurs pôles urbains :45 % des couronnes villes moyennes ont ainsi connu une croissance de leur population, alors que leurs pôles enregistraient une baisse. Cette disparité est à l’origine du programme « Action cœur de ville », destiné à remédier au déficit structurel d’attractivité résidentielle des pôles en revitalisant les centres-villes Mis en place en 2017, ce programme vise à soutenir l’attractivité des villes moyennes en investissant dans les pôles urbains, en offrant de nombreux équipements (dans les domaines de la santé, de la culture, du sport) et davantage de services. Il aide à la revitalisation des commerces de centre-ville, la dynamique de l’emploi dans la sphère présentielle s’avérant alors déterminante.

La pandémie, facteur d’accélération ou de rupture avec les trajectoires passées ?

L’effet de la pandémie s’est avéré d’ampleur variée selon les territoires, et il est difficile aujourd’hui de conclure à un effet positif général en faveur des villes moyennes étudiées. . Les auteurs de la note de France Stratégie soulignent néanmoins que la dynamique en matière d’emploi est en moyenne supérieure dans les villes moyennes à celle des métropoles depuis 2020, puisque 77 villes moyennes ont créé plus de 3 % d’emploi, soit près de 1 point de plus que la moyenne nationale, contrairement à la décennie précédant la crise sanitaire (. Toutefois, ce constat ne doit pas être généralisé car si les villes moyennes dynamiques pendant la dernière décennie ont été moins affectées par la crise sanitaire, 42 villes ont détruit des emplois entre 2019 et 2021 (Amné- ville-Rombas, Chaumont ou Sarreguemines, par exemple).

En ce qui concerne le marché de l’immobilier, l’étude menée en lien avec le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) démontre que la pandémie n’a pas entraîné de modifications substantielles de la géographie générale du marché de l’immobilier résidentiel. Certes, les données attestent d’une hausse des prix pendant la pandémie dans certaines villes moyennes, mais la courte temporalité des données limite la portée de l’analyse et ne permet pas de trancher entre un effet pérenne ou au contraire un effet de courte durée et/ou de rattrapage entre métropoles et villes moyennes

Le développement massif du télétravail pourrait s’avérer porteur d’évolutions significatives à plus long terme en raison d’une potentielle déconnexion entre trajectoires résidentielle et professionnelle, notamment de la part de résidents des métropoles. Néanmoins, cette possibilité de change- ment concerne principalement les cadres bénéficiant d’un niveau de vie élevé, exerçant une activité propice au télétravail, relativement mobiles et connectés, souvent propriétaires de leur logement en métropole. Ils sont largement surreprésentés parmi les actifs susceptibles d’opérer ce changement de lieu de résidence). Or, cette relocalisation spatiale est source de nouveaux enjeux, que ce soit en matière de cohésion sociale en raison d’une potentielle ségrégation sociospatiale liée à l’arrivée parfois massive de ces métropolitains à fort pouvoir d’achat, vecteur de tensions sur le marché immobilier, mais aussi en termes de transitions écologique (artificialisation des sols, adaptation au changement climatique), démographique (vieillissement de la population) et numérique. Face à la multiplicité des défis à relever, les villes moyennes constituent un pilier majeur de l’aménagement du territoire (Note p.19).

V. - EXERCICES

Quiz VRAI/FAUX sur la lecture et la compréhension de la note de France Statégie

Exercices modulaires et progressifs

ACTIVITÉ 1 - Définition de l’objet d’étude

 

PARTIE 1 - LA TRAJECTOIRE DES VILLES MOYENNES DURANT LA DÉCENNIE PRÉCÉDANT LA PANDÉMIE COVID19

Exercice 1 Métropole, ville moyenne, aire d’attraction

 

Objectif : distinguer une ville moyenne d’une métropole.

Consigne : à partir de l’Encadré 1 p 2, associez chaque concept de la première colonne aux éléments de définition qui le caractérisent dans la deuxième colonne.

Exercice 2Commune-centre, pôle urbain, aire urbaine

 

Objectif : distinguer les notions de commune-centre, pôle urbain, couronne, aire urbaine, zone d’emploi

 

Consigne : En prenant l’exemple d’une « ville moyenne » s’inscrivant à l’intérieur d’un pôle urbain, lui-même inséré dans une aire urbaine plus large » (exemples : Épernay- cf. note), construisez un schéma qui permette de distinguer zone d’emploi, aire urbaine, couronne de l’aire urbaine, pôle urbain et commune-centre (en vous référant à la page 2 « Exemple de l’aire d’attraction d’Épernay »).

Source : Voir le lien

Pour aller plus loin

Exercice 3 – Point méthodologique

Dès la classe de Seconde, en Sciences économiques et sociales, « les élèves sont initiés aux principales étapes d’une démarche scientifique en sciences sociales : formulation d’hypothèses, réalisation d’enquêtes ou construction de modèles, confrontation aux faits, conclusion. Ils sont familiarisés avec une démarche articulant modélisation et investigations empiriques et permettant de porter un regard rigoureux sur le monde économique et social ». Par suite, ils sont à même d’étudier des données de nature diverses, tant quantitatives que qualitatives.

Objectif : identifier la démarche scientifique mise en œuvre par les auteurs de la note.

 

Questions :

 

Q1. Recherchez ce qu’est le Cerema, partenaire de France Stratégie dans la collecte des données pour cette étude portant sur la trajectoire des villes moyennes en France.

Q2. Distinguez « données quantitatives » et « qualitatives »

Q3. Après lecture de la note p 3, réalisez une iconographie mettant en évidence les 3 indicateurs permettant d’analyser la trajectoire des villes moyennes à partir des propositions suivantes : Le revenu par habitant, La trajectoire démographique, Le taux de chômage, L’évolution de l’emploi salarié privé, La dynamique des prix sur le marché de l’immobilier résidentiel, l’accès aux services publics.

 

Les déterminants des trajectoires des villes moyennes

Source : voir le lien

Q4. À partir de l’encadré p 7, indiquez quels sont les enjeux saillants auxquels font face les villes moyennes en France ?

Q5. Quelle méthode est employée pour différencier les trajectoires des villes moyennes en France ?

Q6. Quelles sont les types de trajectoires identifiées par les auteurs de la note ?

 

ACTIVITÉ 2 - Dynamiques générales et enjeux saillants des villes moyennes avant la pandémie

 

Exercice 4 – Les villes moyennes : des trajectoires hétérogènes.

 

Objectif : comprendre que, malgré une dénomination commune, les trajectoires des villes moyennes sont profondément hétérogènes.

Consigne : À partir de la carte 1 page 1 et de la note de France Stratégie p 7, répondez aux questions suivantes.

 

Questions :

 

Q1. Identifiez les régions en France métropolitaine dont les villes moyennes jouissent d’une forte attractivité, celles dont les villes moyennes soufrent au contraire d’un déficit d’attractivité ?

Q2. Rappelez quels sont les enjeux majeurs des villes moQ3. Après avoir rappelé les définitions des concepts de « chômage » et d’ « emploi » (rappel notionnel de Seconde), indiquez quelles sont les régions françaises France les plus touchées par le chômage ?

Q3. Après avoir rappelé les définitions des concepts de « chômage » et d’ « emploi » (rappel notionnel de Seconde), indiquez quelles sont les régions françaises France les plus touchées par le chômage ?

Q4. Après avoir effectué une recherche, définissez ce qu’on entend par « déprise démographique » ? Quels sont les principaux territoires touchés par ce phénomène ?

Afin de mieux apprécier ce qui relève de transformations structurelles liées aux territoires, le phénomène de déprise est entendu dans cette note comme une diminution de population au cours d’une période de 10 ans due à la fois à un solde naturel négatif et à un solde migratoire négatif. L’étude de la carte révèle qu’après les Hauts-de-France et le Centre de la France, c’est dans le Grand Est que la part de la population vivant dans les territoires en déprise est la plus importante.

Exercice 5 – Des dynamiques contrastées avant la pandémie entre pôles et couronnes des villes moyennes

 

Objectif : analyser les trajectoires différenciées des pôles urbains et des couronnes des villes moyennes et des métropoles.

Consigne : Après lecture de la note de France Stratégie p 3 à 5, répondez aux questions posées

 

Questions :

 

Q1. À l’aide du diagramme de Venn p 3, indiquez quelle est la trajectoire des villes moyennes durant la décennie précédant la crise.

Q2. Analysez la dynamique générale des villes moyennes que ce soit en matière de démographie, d’emploi, de prix de l’immobilier.

Q3. À la lecture de la note de France Stratégie p 4-5, quelle spécificité des pôles urbains des villes moyennes, en matière de trajectoire démographique par rapport à ceux des métropoles françaises, les auteurs pointent-ils ?

Q4. Quelle action les pouvoirs publics ont-ils entrepris afin de revitaliser les centres-villes des villes moyennes souffrant d’une relative désaffection de leurs pôles urbains ?

Q5. À l’aide d’une recherche internet, identifiez quelques villes moyennes bretonnes ayant bénéficié de ce programme en partenariat avec le Comité régional Action Logement ?

Q6. Cherchez en quoi le Comité régional Action Logement de votre région contribue à redynamiser le cœur de ville, en termes de démographie, d’emploi et d’accès au logement.

Pour aller plus loin

Exercice 6 – Vers une polarisation des territoires ?

 

Objectif : à partir de la vidéo « une renaissance des villes moyennes », tirée de la conférence des Journées de l’économie (JÉCO) du 4 novembre 2021, mettre en évidence les inégalités spatiales témoignant de dynamiques à plusieurs vitesses des villes moyennes.

Consigne : après avoir visionné la vidéo des JÉCO consacrée à la thématique de la renaissance des villes moyennes, organisez un jeu de rôle entre 2 membres : un(e) journaliste et le directeur(trice) de recherche au CNRS.

Voir le lien vidéo

PARTIE 2 - Livret élèves

ACTIVITÉ 3 - zoom sur les trajectoires des villes moyennes

L’analyse des trajectoires démographiques des villes moyennes mobilise les données des recensements harmonisés de la population (Insee) sur la période 2008-2018.

 

Exercice 7 - La dynamique démographique des villes moyennes engendre de potentiels effets externes sur le marché immobilier

Objectif : analyser la dynamique démographique des villes moyennes et ses conséquences sur le marché immobilier.

Consigne : après étude des cartes 5 à 8 p 10, répondez aux questions posées.

 

Questions :

 

Q1. Apport notionnel : effectuez une recherche afin de définir le concept de « solde naturel » et celui de « solde migratoire ».

Q2. Identifier une ou plusieurs villes ayant connu :

Un solde naturel positif

Un solde naturel négatif

Q3. Sachant que la méthode suivante est appliquée :

le score A est attribué aux villes moyennes ayant connu à la fois un solde naturel et migratoire positif

le score B est attribué aux villes moyennes ayant connu une faible variation démographique, liée soit au solde naturel soit au solde migratoire) ;

le score C est attribué aux villes moyennes ayant connu un solde naturel et un solde migra- toire négatifs, ou une décroissance démographique forte liée soit au solde naturel soit au solde migratoire.

À partir de la carte 5 p 10, identifiez les territoires obtenant le score A

Q4. En quoi cette trajectoire démographique s’avère-t-elle vectrice de problèmes selon les auteurs de la note ?

Exercice 8 - La dynamique de l’emploi dans les villes moyennes : l’effet accélérateur de la crise sanitaire

 

Objectif : analyser l’évolution de l’emploi salarié privé depuis la pandémie

Consigne : après lecture de la Note de France Stratégie p14-15, répondez aux questions suivantes.

Questions :

 

Q1. Quelles sont les données utilisées pour analyser les effets de la crise sanitaire sur l’emploi ?

Q2. Comment a été calculée l’évolution de l’emploi durant la pandémie ?

Q3. Quelle a été l’évolution de l’emploi dans les villes moyennes durant la crise sanitaire ?

Pour aller plus loin

Exercice 9 – Prospective sur la dynamique du marché immobilier

 

Objectif : s’interroger sur la pérennité de la dynamique du marché de l’immobilier des villes moyennes.

Consigne : après lecture de la Note p 16-17, répondez aux questions suivantes.

 

Questions :

 

Q1. Rappelez la signification du « prix médian » du bien immobilier retenu par les auteurs de la Note de France Stratégie.

Q2. Analysez quelle a été l’évolution des prix médians du bien-type étudié depuis 2019.

Q3. Après avoir rappelé ce qu’est un « effet externe », indiquez en quoi le regain d’attractivité des villes moyennes peut être source d’un creusement des inégalités ?

Q4. Peut-on pour autant en conclure à un effet pérenne du regain d’attractivité des pôles urbains des villes moyennes sur la dynamique des prix de l’immobilier ?

Q5. Recherchez le point de vue de l’Agence nationale de la cohésion des territoires et des Notaires de France sur ce qui pourrait enrayer la dynamique de renouveau des villes moyennes dans le contexte actuel d’inflation.

ACTIVITÉ 4 - Vers une rupture de trajectoire depuis la pandémie et un regain d’attractivité des villes moyennes grâce au télétravail ?

 

Exercice 10 – Un recours au télétravail socialement situé, vecteur d’un éventuel creusement des inégalités économiques et sociales

Objectif : analyser l’impact du développement du télétravail en termes de redéploiement territorial en France.

Consigne : après lecture de la Note de France Stratégie page 18-19, répondez aux questions posées.

 

Questions :

 

Q1. En quoi la crise sanitaire a-t-elle bouleversé l’organisation du travail en France ?

Q2. Pourquoi peut-on considérer que la crise sanitaire a creusé les inégalités entre catégories socioprofessionnelles en France ?

Q3. Quels risques l’exode massif de cadres fait-il peser sur la cohésion sociale des territoires ?

Q4. En quoi le développement du télétravail peut-il engendrer des difficultés spécifiques pour les salariés ?

Q5. En lien avec le préambule du programme du cycle Terminal qui stipule que « les élèves sont familiarisés avec les différentes modalités d’investigation empirique utilisées en sciences sociales (méthodes quantitatives et qualitatives) », montrez en quoi :

  • une enquête quantitative
  • une enquête qualitative

sont complémentaires pour analyser le creusement des inégalités économiques et sociales lors du 1er confinement en France.

Exercice 11 – Le télétravail : quelles conséquences à court terme ?

Objectif : analyser les conséquences du développement du télétravail durant la crise sanitaire sur les trajectoires des villes moyennes.

Consigne : complétez le texte lacunaire à partir des propositions suivantes : concentration, télémigrant, inégalités spatiales, cadres, qualité, décorrélant, confinement, baisse, politique, télétravail, relocaliser, mondialisation, trajets, polluantes, qualifiés.

 

L’une des conséquences du---------------- en raison de la crise sanitaire sera peut-être, à travers la création

de nouvelles habitudes et non pas d’une révolution technologique, la généralisation du---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --.

Cependant, cette révolution ne sera celle que d’une minorité de travailleurs, principalement des

------------- et de ceux exerçant un métier relativement privilégié qui se prête au--------------- --.

Plusieurs travaux de recherche ont cherché à mieux caractériser ce nouveau mouvement, dont ceux de : Cyprien Bahut, « L’impact du Covid-19 sur le monde du travail : télémigration, rélocalisation, environne- ment », Working papers, 2020 :

Les conséquences en sont d’abord environnementales. On peut s’attendre à une diminution des

--------------- réguliers ou ponctuels pour motif professionnel. Le résultat immédiat en serait une

------------- des émissions à de gaz à effet serre dont l’effet du confinement sur la-------------------- de

l’air dans les villes européennes est un avant-goût. Attention cependant, le télétravail n’est pas neutre environnementalement parlant non plus, les infrastructures de réseau qui le rendent possible sont également-------------------------------- --.

L’émergence du télétravail a ensuite le potentiel d’introduire un nouvel acteur sur le marché du travail : le «----------------------- » selon les mots de l’économiste Richard Baldwin. Alors que les travailleurs

qualifiés ont jusqu’ici été protégés des effets de la----------------- , la donne pourrait changer, de

nombreux freelancers compétents, notamment issus des pays du Sud, étant dorénavant capables de rentrer en compétition avec eux. Mais cette ouverture est peut-être une opportunité, en effet les économies françaises et européennes sont en manque structurel de travailleurs

---------------- dans de nombreux domaines. Les télémigrants sont une chance de démocratiser

l’accès à certains services encore trop peu répandus, en particulier dans les plus petites entre- prises : programmation, comptabilité, formation, etc…

 

Pour aller plus loin

Exercice 12 – La crise sanitaire, quels effets structurels ?

Objectif : à partir de la vidéo « une renaissance des villes moyennes », tirée de la conférence des Journées de l’économie (JÉCO) du 4 novembre 2021, mettez en évidence les effets structurels potentiels de la crise sanitaire en matière de trajectoires résidentielles.

 

Consigne : vous endossez le rôle de Pierre-Henri Bono, spécialiste dans l'évaluation des politiques publiques dans le domaine urbain et membre du CEVIPOF, qui a participé aux JÉCO consacrées à la thématique de « la renaissance des villes moyennes ». Vous répondez aux questions d’un(e) journaliste.

Lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=dJtE0tNz-5s (deuxième intervenant)

VI. UN MINI LEXIQUE SUR LES FONDAMENTAUX DE LA NOTE

Action publique : ensemble des mesures prises par les autorités publiques dont il s’agit de comprendre comment et dans quelles conditions elles sont mises en œuvre, notamment par l’évaluation. (Exemple : plan Action cœur de ville).

Aire d’attraction : Une aire est un ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave, constitué d’un pôle de population et d’emploi, et d’une couronne qui regroupe les communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. La commune la plus peuplée du pôle est appelée commune-centre. (Insee).

Chômage conjoncturel : Le chômage conjoncturel est dû au ralentissement temporaire de l'activité économique. Les besoins en main-d'œuvre progressent alors moins vite, voire se réduisent lorsqu'on entre en récession ou lorsque la croissance économique est inférieure à la croissance de la productivité du travail. Dans ces conditions, l'évolution de l'emploi est moins rapide que l'évolution de la population active. Le chômage augmente.

Chômage structurel : Le chômage structurel est lié aux mutations des structures de l’économie et aux évolutions structurelles de l'appareil productif. Les rigidités du marché du travail empêchent une adaptation rapide des travailleurs aux nouveaux emplois. Ceci se traduit par du chômage frictionnel et du chômage technologique (substitution du capital au travail). Il est, a priori, difficile à éradiquer sauf à accroître la flexibilité du marché du travail.

Il est à distinguer du chômage conjoncturel, autre nom du chômage keynésien, dû à une insuffisance de la demande effective.

Couronne : constituée des communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle.

Désindustrialisation : La désindustrialisation peut désigner la destruction d'emplois industriels ou le recul progressif de l'activité manufacturière, ou encore de manière générale, le recul de la place relative occupée par l'activité industrielle dans le Produit Intérieur Brut (PIB), le plus souvent au profit du secteur tertiaire (tertiarisation de l’économie marquée par le développe- ment des activités de commerce, transport, services marchands et non marchands).

Déprise démographique : décroissance démographique d'un territoire associée généralement à des phénomènes structurels tels que la métropolisationne, la périurbanisation ou encore l'héliotropisme.

Emploi : travail donnant lieu à rémunération et qui s’inscrit dans un cadre social et juridique, que ce soit un emploi salarié impliquant un lien de subordination ou un emploi non salarié (indépendant).

Métropole : étymologiquement le terme signifie « ville mère » en grec ancien. Il renvoie aujourd’hui à la ville principale d’un territoire, à la tête d’une aire urbaine de première importance par sa population, ses activités économiques et culturelles. Elle structure le territoire dans lequel elle est située et peut, par un certain nombre d’externalités, contribuer à son développement.

La métropole a aujourd’hui un sens institutionnel défini par la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM). La loi crée pour les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), de plus de 400 000 habitants, situés dans une aire urbaine de plus de 650 000 habitants, le statut de métropole de « plein droit ». Au 1er janvier 2018, on compte institutionnellement 22 métropoles en France.

Pôle urbain : constitué d’une commune-centre (commune la plus peuplée), s’il y a lieu des autres communes du pôle principal et lorsqu’il existe, des communes d’un pôle secondaire.

Solde migratoire : Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours d’une période donnée.

Solde naturel : Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période donnée.

Sphère présentielle : déterminées par différence, il s’agit des activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes.

Sphère productive : activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises correspondantes.

Taux de chômage : Indicateur se calculant en divisant le nombre d’actifs n’occupant pas d’emploi (et en recherchant un activement) par le nombre total d’actifs, au sein d’une classe d’âge.

Taux de pauvreté : Proportion de ménages pauvres au sein de la population. Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

Ville moyenne : appartenant à unité urbaine de plus de 20 000 habitants, comportant une « commune-centre » de plus de 10 000 habitants ; se situant hors de l’aire d’attraction des 22 métropoles (1)

(1) Soit : Paris, Aix-Marseille-Provence, Bordeaux, Brest, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Lille, Lyon, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Orléans, Rennes, Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg, Toulon, Toulouse et Tours.

VII - OBJECTIF BAC

Référence aux annales de baccalauréat

Comment est structurée la société française actuelle ?

  • Présentez deux facteurs de structuration et de hiérarchisation de l'espace social. (EC1, Polynésie, 2022)
  • Présentez deux facteurs de structuration de l’espace social. (France métropolitaine, 2022)
  • Donnez deux exemples de facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social. (Asie, 2022)

Quelles inégalités sont compatibles avec les différentes conceptions de la justice sociale ?

  • Montrez que les inégalités économiques et sociales présentent un caractère multiforme et cumulatif. (EC1, Polynésie, Autres centres étrangers, 2022)
  • À l’aide d’un exemple, vous montrerez comment les inégalités économiques et sociales

Comment lutter contre le chômage ?

  • Distinguez taux de chômage et taux d'emploi. (EC1, Autres centres étrangers, 2021)

Une EC2 originale à partir de la note

PARTIE 2 : ÉTUDE D’UN DOCUMENT (6 POINT)

Cette partie de l’épreuve comprend deux questions :

la première question (2 ou 3 points) est descriptive. Elle teste la compréhension du document et porte sur une partie ou la totalité du document ;

la seconde question (3 ou 4 points) est explicative. Elle porte sur un ou des éléments contenus dans un des objectifs d’apprentissage du programme de terminale tout en étant en lien avec les informations données par le document.

 

ENTRAÎNEMENT À L’EC2 À PARTIR DU GRAPHIQUE 2 EXTRAIT DE LA NOTE P. 4

On suppose que cet exercice est effectué en fin de mise en activité ;

  • les élèves sont supposés avoir compris :

la dynamique différenciée de l’emploi salarié en fonction de l’appartenance territoriale.

  • les élèves sont supposés maîtriser :

Savoir : Le concept d’emploi, les notions de pôle urbain, de couronne, de métropole et de ville moyenne.

Savoir-faire : la lecture d’indice, le calcul élémentaire d’écart en points d’indice, la relation de passage entre un indice et un taux de variation pour exploiter les données.

GRAPHIQUE 2 - ÉVOLUTION DE L’EMPLOI SALARIÉ PRIVÉ ENTRE 2009 ET 2019

Questions :

 

Q1. Vous présenterez l’évolution de l’emploi en France entre 2009 et 2019. (2 points)

Q2. Vous analyserez l’évolution de l’emploi en France en fonction du lieu de résidence. (4 points)

  • Brève introduction
  • J’affirme
  • J’explique
  • J’illustre
  • Brève conclusion

Une approche du Grand oral

ENTRAÎNEMENT À L’EC2 À PARTIR DU GRAPHIQUE 2 EXTRAIT DE LA NOTE P. 4

Épreuve orale

Durée : 20 minutes

Préparation : 20 minutes

Coefficient : 10

L'épreuve orale terminale est l'une des cinq épreuves terminales de l'examen du baccalauréat. Elle est obligatoire pour tous les candidats qui présentent l'épreuve dans les mêmes conditions. [...]

Finalité de l'épreuve

L'épreuve permet au candidat de montrer sa capacité à prendre la parole en public de façon claire et convaincante. Elle lui permet aussi de mettre les savoirs qu'il a acquis, particulièrement dans ses enseignements de spécialité, au service d'une argumentation, et de montrer comment ces savoirs ont nourri son projet de poursuite d'études, voire son projet professionnel.

Évaluation de l'épreuve

L'épreuve est notée sur 20 points.

Le jury valorise la solidité des connaissances du candidat, sa capacité à argumenter et à relier les savoirs, son esprit critique, la précision de son expression, la clarté de son propos, son engage- ment dans sa parole, sa force de conviction. Il peut s'appuyer sur la grille indicative de l'annexe 1.

Format et déroulement de l'épreuve

L'épreuve, d'une durée totale de 20 minutes, se déroule en trois temps :

Premier temps : présentation d'une question (5 minutes)

Au début de l'épreuve, le candidat présente au jury deux questions.

Ces questions portent sur les deux enseignements de spécialité soit pris isolément, soit abordés de manière transversale. [...]

Le jury choisit une des deux questions. Le candidat dispose de 20 minutes de préparation pour mettre en ordre ses idées et réaliser, s'il le souhaite, un support. Ce support ne fait pas l'objet d'une évaluation. Pour son exposé, le candidat dispose du support qu'il a préparé. Le candidat explique pourquoi il a choisi de préparer cette question pendant sa formation, puis il la développe et y répond. Le jury évalue les capacités argumentatives et les qualités oratoires du candidat.

Deuxième temps : échange avec le candidat (10 minutes)

Le jury interroge ensuite le candidat pour l'amener à préciser et à approfondir sa pensée. Il peut interroger le candidat sur toute partie du programme du cycle terminal de ses enseignements de spécialité, en lien avec le premier temps de l'épreuve qui lui-même s'adosse à ces enseignements. Le jury évalue ainsi la solidité des connaissances et les capacités argumentatives du candidat.

Troisième temps : échange sur le projet d'orientation du candidat (5 minutes)

Le candidat explique en quoi la question traitée éclaire son projet de poursuite d'études, voire son projet professionnel. Il expose les différentes étapes de la maturation de son projet (rencontres, engagements, stages, mobilité internationale, intérêt pour les enseignements communs, choix de ses spécialités, etc.) et la manière dont il souhaite le mener après le baccalauréat.

Source : Ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse

 Ressources pour le Grand Oral

Le jury mesure la capacité du candidat à conduire et exprimer une réflexion personnelle témoignant de sa curiosité intellectuelle et de son aptitude à exprimer ses motivations.

Le candidat effectue sa présentation du premier temps debout, sauf aménagements pour les candidats à besoins spécifiques. Pour les deuxième et le troisième temps de l'épreuve, le candidat est assis ou debout selon son choix.

Source : Ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse

 Ressources pour le Grand Oral

MISE EN SITUATION DANS LE CADRE DE LA PRÉPARATION AU GRAND ORAL, SOUS LA FORME D’UNE PRÉSENTATION STRUCTURÉE, ARGUMENTÉE ET ILLUSTRÉE, SUSCITANT L’INTÉRÊT DE L’AUDITOIRE.

Exercice de simulation d’une interview du Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, tous deux invités au journal télévisé de 20 heures.

Trois élèves endossent les rôles de la ou du journaliste et des deux ministres.

 

VIII. DES PROLONGEMENTS POSSIBLES

Lien avec une autre ou plusieurs autres notes de France Stratégie

N° 55 – D’où viennent les écarts de salaire entre les territoires ?

N° 79 – La répartition territoriale des emplois publics

N°88 – Les métiers au temps du Corona

N° 91 – Quelle influence du lieu d’origine sur le niveau de vie ?

N° 92 – Quelle évolution de la ségrégation résidentielle en France ?

N° 93 – Chômage et territoires : quels modèles de performance ?

N° 100 – L’emploi en 2020 : géographie d’une crise

N° 105 – Dynamiques sectorielles et gains de productivité

N° 107 – Les villes moyennes, un pilier durable de l’aménagement du territoire ?

 

Un point orientation et métiers dans la perspective de Parcoursup

NIVEAU BAC +2

Le BTS finitions, aménagement des bâtiments : conception et réalisation

Diplôme national qui se prépare en deux ans après le bac dans une école ou, le plus souvent, un lycée en formation à temps plein ou par l’apprentissage. Très concret, il permet à son titulaire d’assister un chef d’entreprise, par exemple, dans la préparation et le suivi d’un chantier d’aménagement intérieur, de rénovation, de décoration de bâtiments

NIVEAU BAC + 3

BUT carrières sociales parcours villes et territoires durables Licence pro développement de projets de territoires

Licence pro mention développement de projets de territoires

Licence pro mention métiers de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme

NIVEAU BAC + 5

L’objectif de ce Master est de former des développeurs territoriaux qui soient également des spécialistes du montage et de la gestion des projets européens.

Il est notamment adossé sur le plan de la recherche à l’UMR Amure, à travers l’axe thématique « Socio-écosystèmes, territoires et stratégies d’aménagement » tout en s’appuyant également sur un important réseau de professionnels du développement territorial.

MASTER AMÉNAGEMENT ET URBANISME DES TERRITOIRES LITTORAUX

Par exemple à l’université Bretagne Sud

L’objectif du Master est de former des professionnels capables d’élaborer et de mener des stratégies d’aménagement et de développement des territoires, et en particulier les territoires maritimes et littoraux.

Cet objectif nécessite de privilégier des approches globales et transversales, qui prennent en compte les aspects économiques, sociaux, environnementaux, politiques et culturels des territoires.

MASTER DE SCIENCES PO

Par exemple à Rennes

Spécialités :

Gouverner les mutations territoriales

Services urbains en réseaux : villes en devenir

Stratégies innovantes des territoires urbains : anticiper les transitions (campus de Caen)

IX. - CONCLUSION

Les auteurs de cette Note de France Stratégie s’interrogent sur la revanche des villes moyennes. Mais qui dit « revanche » des villes moyennes, dit qu’elles rencontraient des problèmes auparavant. Et effectivement, beaucoup de villes moyennes souffraient d’une part de la concurrence des métropoles en termes d’attractivité économique mais de la dévitalisation de leurs centres villes, au profit de leur périphérie immédiate.

Pour autant, ces derniers temps la question de la dynamique des villes moyenne est reconsidérée pour 2 raisons :

  • d’une part elles sont revenues au cœur de l'attention des pouvoirs publics qui sont à nouveau sensibles au rôle des villes moyennes dans la cohésion des territoires (on pense en particulier au dispositif Action cœur de ville) ;
  • d’autre part la crise COVID est vue comme une opportunité pour les villes moyennes avec les aspirations des ménages à avoir plus d'espace, plus de proximité avec la nature, favorisée par le développement du télétravail.

Dans ce contexte, plusieurs questions se posent :

Ce regain d'attractivité est-il réel ? A-t-on des données tangibles pour le mesurer ? Quelle ville moyenne en bénéficient ? Ce regain d'attractivité sera-t-il durable ? et enfin les villes moyennes ont-elles les infrastructures, notamment en termes de transport, pour accompagner cette renaissance ?

De fait, si le développement du télétravail semble avoir impulsé et/ou renforcé la dynamique en faveur des villes moyennes, nul ne saurait ignorer la grande diversité des villes moyennes, leur dynamique pouvant varier grandement selon leur connexion aux métropoles, leur volumité environnementale et/ou patrimoniale ou la santé de leurs grands employeurs locaux.

A PROPOS

Institut de l’entreprise

29, rue de Lisbonne, 75008 Paris

Tél. : 01 53 23 05 49 - Fax. : 01 47 23 79 01

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  • Créé en 1975, l’Institut de l’entreprise est un think tank indépendant de tout mandat syndical ou politique. Association à but non lucratif, l’Institut de l’entreprise a une triple vocation : être un centre de réflexion, un lieu de rencontre et un pôle de formation.
  • Cette ressource a été réalisée dans le cadre du Programme Enseignants-Entreprises développé en partenariat.
  • Institution autonome, placée auprès du Premier ministre, France Stratégie contribue à l’action publique et éclaire le débat.
  • Elle réalise et diffuse à un public large et aux décideurs publics des études originales sur les grandes évolutions économiques et sociales, et les enjeux de soutenabilité.
  • Elle produit également des évaluations de politiques publiques à la demande du gouvernement.
  • Suivez toute l’actualité de France Stratégie  et sur les réseaux sociaux

 

Les publications de France Stratégie sont des ressources que l’on peut proposer aux élèves et mobiliser dans le cadre du traitement des programmes de sciences économiques et sociales. Elles traitent de sujets qui mettent en évidence des enjeux économiques et sociétaux qui entrent en résonance avec ce qui est enseigné.

Les activités proposées ci-dessous à partir de la note d’analyse « La revanche des villes moyennes, vraiment ? » ont pour objectif d’étendre ou d’approfondir certaines connaissances et de travailler des savoir-faire. À partir de la lecture et de l’analyse de documents d’experts, il s’agit de travailler de courts exercices qui éveilleront la curiosité des élèves sur des points d’actualité et inviteront à s’interroger sur les résultats des politiques publiques. Les activités ci-dessous n’ont pas l’ambition d’utiliser chaque élément de la note d’analyse de France Stratégie ; elles constituent un guide pour s’approprier les principaux enjeux qu’elle met en exergue.

Cette proposition de mise en activité a été pensée de manière modulaire, dans un souci à la fois de liberté et de différenciation pédagogiques.

Découvrez les mises en activité avec France Stratégie

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