Exercice - QCM

Réponses : 

1 : b. Air liquide est un groupe français privé, détenu par des actionnaires et coté en Bourse. Il est spécialisé dans la production de gaz industriels. Le groupe est divisé en quatre branches dont la santé occupe une part importante. Il réalise au total un chiffre d’affaires de 3,5 M € et n’a pas de mission de service public spécifiquement identifiée.

2 : La santé est rangée dans les biens supérieurs : l’élasticité de la demande au revenu est supérieure à 1. La demande de soins croît plus rapidement que le revenu.

3 : a, b et c. La consommation de soins et biens médicaux est financée aux deux-tiers par le système de sécurité sociale, l’Etat en France, au travers des impôts, finance la couverture maladie universelle. Quant aux ménages, ils conservent un « reste à charge » de moins de 10 % du total en moyenne, certains médicaments n’étant pas pris en charge par exemple.

4 : a,b. La croissance des dépenses de santé s’explique par une hausse de la demande : la santé s’inscrit dans les biens supérieurs et augmente plus rapidement que le revenu, demande rendue solvable par la généralisation de la sécurité sociale. En outre, l’offre de soins s’est développée après la seconde guerre mondiale avec un développement de l’équipement hospitalier et une densification des personnels médicaux et paramédicaux.

5 : b. Les soins de ville occupent environ 27 % de la CSBM en 2017, contre 47 % pour les soins hospitaliers notamment mais la croissance des premiers est restée élevée (+ 2,5 % de hausse des dépenses en 2017).

6 : a et b. Il s’agit de l’espérance de vie à la naissance ou âge 0 : elle représente le nombre moyen d’années restant à vivre au-delà de cet âge (ou durée de survie moyenne à l’âge), dans les conditions de mortalité par âge de l’année considérée. Ainsi, un homme né en 2060 pourra espérer vivre 86 ans si l’on tient compte des conditions de mortalité de cette année.

7 : b. Le vieillissement démographique s’entend en part relative : il est effectivement causé par l’arrivée à des âges élevés des générations du baby-boom en France. Cette tendance doit être cependant associée à un affaiblissement de la fécondité qui accroît leur part dans le total de la population.

8 : a, b et c. Facteurs démographiques : vieillissement de la population et hausse de l’espérance de vie ; facteurs économiques : la hausse du PIB entraîne mécaniquement une augmentation de la demande (y compris de soins de santé) ; le progrès technique dans ce domaine augmente l’offre de traitements ; facteurs politiques et sociologiques : depuis le début des années 2000, la norme du « bien vieillir » s’est installée dans notre société à la faveur d’actions des pouvoirs publics qui visent à séparer le vieillissement de l’aspect négatif de la dépendance. L’individu vieillissant devient responsable d’une adaptation de son mode de vie aux avancées de l’âge (prévention, activités physiques, consommation alimentaire …).

9 : a. Les dépenses consacrées à la santé ne garantissent pas une meilleure qualité des soins, comme l’illustre le cas des États-Unis. En revanche, les sociétés parviendront à s’engager dans la mutation associée au vieillissement si elles la considèrent davantage comme une opportunité économique plutôt qu’une charge. Les outils numériques peuvent contribuer à maintenir le lien social et le bien-être des adultes âgés.

10 : b, d. Le maintien de personnes malades chez elles a un coût : il implique la mobilisation d’auxiliaires médicaux (infirmiers, kinésithérapeutes, …), la mise en œuvre d’un service de télésurveillance pour les malades dépendants, … Mais l’adaptation du système de soins à la population transitera en partie par ce que l’on appelle parfois l’HAD (hospitalisation à domicile) où le patient est entouré d’une équipe familière, évitant pour les plus âgés, une entrée précoce en EHPAD. Cette solution semble plébiscitée par les Français.