(…) Quand on se penche sur les prix de revient de la nouvelle console mi-nomade, mi-salon de Nintendo, en fait, elle n'est pas si chère que cela. Ce n'est d'ailleurs pas une nouveauté, loin s'en faut, parce que ce n'est en général pas sur les consoles que les fabricants gagnent leur vie, mais sur les accessoires et les jeux (surtout en ligne !). Du coup, quand on découvre les chiffres du rapport de Fomalhaut, publiés à l’origine sur le site de Nikkei Technology, comment être surpris de constater qu'une console vendue 300 euros en Europe (280 euros aux Etats-Unis) lui en coûte environ 240. Soit à peine moins que son prix de vente au Japon, et une marge brute très réduite par console vendue. De quoi mettre fin aux spéculations sur les profits mirobolants de la firme japonaise. Ou sur ses pertes : comment oublier l'échec de la Wii U ? Bien sûr, plus Nintendo vendra, et fabriquera, de consoles, et plus le bénéfice dégagé sur chaque unité vendue augmentera. Cela tombe bien : il devrait se vendre pas moins de 30 millions de Switch d'ici à la fin 2018, si l'on en croit les nouvelles projections des analystes. Et même 40 millions à l'horizon 2020 !
Source : Le Point, avril 2017.
Questions
1. Calculer la marge bénéficiaire de l’entreprise sur chaque console.
2. Sur quels accessoires l’entreprise fait-elle le plus de profits ?
3. Expliquez le passage souligné.
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Questions
1. Calculer la marge bénéficiaire de l’entreprise sur chaque console.
La marge brute retirée par le constructeur sur chaque console est de 300 – 240 = 60 euros
2. Sur quels accessoires l’entreprise fait-elle le plus de profits ?
Les constructeurs misent aussi et surtout sur les accessoires (manettes, etc.) et sur les jeux à acheter en magasin ou en ligne.
3. Expliquez le passage souligné.
La phrase soulignée signifie que le constructeur espère accroître ses marges sur le volume total des ventes plutôt que sur la marge retirée de chaque console vendue.