Face à l’épidémie de coronavirus, les États sont en train d’adopter des plans pour soutenir leur économie. Lors de son allocution le 16 mars, Emmanuel Macron a déclaré qu’aucune entreprise et qu’aucun citoyen ne serait laissés démunis. Il a présenté plusieurs mesures pour les entreprises, dont le « report des charges fiscales et sociales » qu’elles doivent acquitter. Il a affirmé que l’État garantirait jusqu’à 300 milliards d’euros les prêts contractés par les entreprises auprès des banques. Il a annoncé la création d’un fonds de solidarité abondé par l’État et les régions pour indemniser d’une part les commerces fermés sur ordre du gouvernement et d’autre part les TPE, les indépendants et les micro-entreprises. Il a enfin confirmé que le dispositif de chômage partiel serait « massivement élargi ». Aux États-Unis, les parlementaires ont trouvé un accord dans la nuit de mardi à mercredi sur un plan de soutien d’un niveau sans précédent comprenant des aides pour les chômeurs, l’envoi direct de chèques à plusieurs millions de citoyens américains et des crédits pour les entreprises.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé mercredi dernier qu’elle allait racheter d’ici la fin de l’année pour 750 milliards d’euros de titres de dette des États et des entreprises.
Bref ! De quoi illustrer plusieurs chapitres du futur programme de spécialité en terminale : « quelles politiques dans le cadre européen ? », ou encore « comment lutter contre le chômage ? ». De même, en classe de première, on pourra faire un lien avec le thème « qu'est-ce que la monnaie et comment est-elle créée ? ».